Des révélations fracassantes contenues dans le rapport totalement en défaveur du commissaire Keïta, livré au chef de l’Etat expliquent l’opportunité des mesures présidentielles, nous apprennent nos confrères de « Libération » qui ont pris connaissance du fameux rapport. En effet, à la Maison d’Arrêt et de Correction (MAC) de Rebeuss, celui qui a été présenté par l’accusateur du commissaire Niang comme le principal délateur, Raymonde Ike Akpa dit Austin, a reconnu devant les enquêteurs, avoir effectivement vendu la drogue pour un gradé de la police : le commissaire Keïta. Des propos qu’il dit-on, avait déjà tenus lors de son interrogatoire en indiquant avoir écoulé cinquante (50) kilogrammes de cocaïne pour celui qui était alors patron de l’OCRTIS. Loin de s’en tenir là, le nigérian qui se présente comme un coiffeur ajoute également que le même commissaire lui a remis (deux) 2 autres kilogrammes de cocaïne retrouvés sur lui lors de son interpellation à Nord Foire. Austin déclare toutefois aux enquêteurs n’avoir jamais cité le nom d’Abdoulaye Niang.
Par ailleurs, renseigne toujours le rapport, si les autorités ont promis de sanctionner « le commissaire Keïta et tous les autres gradés mêlés dans cette affaire », c’est que l’enquête a établi que les procès verbaux dans lesquels le revendeur de drogue nigérian mouille l’ancien patron de la police, ont été…trafiqués. Et que l’affaire a révélé des ramifications insoupçonnées.
Par ailleurs, renseigne toujours le rapport, si les autorités ont promis de sanctionner « le commissaire Keïta et tous les autres gradés mêlés dans cette affaire », c’est que l’enquête a établi que les procès verbaux dans lesquels le revendeur de drogue nigérian mouille l’ancien patron de la police, ont été…trafiqués. Et que l’affaire a révélé des ramifications insoupçonnées.