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Enquête sur l’affaire Habré : Ses communicants dénoncent un tri sur les témoins


« Sélection ethnique et relationnelle de responsables des Services de sécurité du régime HABRE à livrer aux Chambres africaines», c’est ce que dénonce la cellule de communication de l’ancien président tchadien en prison à Dakar suite à l’annonce des Chambres africaines de la venue à Dakar du Ministre tchadien de la justice en vue de signer un accord pour permettre la livraison des messieurs Saleh Younouss et Mahamt Djibrine.



Enquête sur l’affaire Habré : Ses communicants dénoncent un tri sur les témoins
« Précisons que récemment, le gouvernement tchadien a annoncé l'arrestation d'une dizaine de responsables des services de sécurité du régime Habré pour les mettre à la disposition des juges des CAE. Force a été de constater, que les autorités tchadiennes ont opéré une sélection à plusieurs niveaux  dans cette vague d'arrestations. En premier lieu ont été laissés tranquilles tous les responsables de la DDS qui sont au service de DEBY, occupant des postes de responsabilités dans l’Armée, la police politique ou les services de renseignements », expliquent ces soutiens d’Habré qui annoncent aussi, «  une sélection sur une base ethnique a été opérée, ainsi ceux qui sont du Sud  et ceux qui sont de la même ethnie que DEBY ont été, eux aussi, laissés tranquilles. En revanche, ceux qui sont de l'ethnie du Président HABRE ont été arrêtés. Enfin, certains responsables des services de sécurité, en activité au service du pouvoir de DEBY et  qui ont donné en mariage leurs filles et leurs sœurs à des parents proches de DEBY, n'ont pas été inquiétés. »
 
Ces communicants dans leurs explications pensent que « ce ne sont pas les juges de la chambre d'instruction qui, au terme de leur enquête, qui décident de poursuivre tel ou tel responsable comme l'exigerait toute procédure légale. Mais bel et bien, le régime de DEBY qui contrôle l'ensemble des faits et actes des juges des CAE, c'est ce régime qui déclare être prêt à livrer un tel et pas un autre. »
 
A cela s’ajoute le fait que «  le ministre de la justice avait annoncé à la télévision tchadienne que le Tchad n'extraderait pas ses fils vers le Sénégal pour y être jugés. Ainsi donc, là aussi, un tri a eu lieu pour désigner ceux qui sont les fils de ce pays et ceux qui ne le sont pas. »
 
 


Mardi 12 Novembre 2013 - 10:40


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