Le chef du gouvernement Paul Thiéba, a d’abord posé les balises de la technopôle de l’université située à Gonsin, environ 20 kilomètres de la sortie Est de Ouagadougou d’une superficie de 2.111 hectares avant de lancer les constructions de l’amphithéâtre jumelé d’un capacité de 1.500 places et d’un restaurant universitaire de 900 places, saluant un "élan patriotique" des populations qui ont accepté la reprise des travaux.
M. Thiéba a également posé la pierre de la construction du centre médical de l’Université Ouaga 2 qui servira de cadre sanitaire pour les étudiants mais aussi pour les populations des villages environnants que sont notamment Gonsin et Koanda.
Il a rassuré que la reprise des travaux qui avaient été bloqués par les populations, a été possible grâce à l’accord de tous les villages impliqués principalement Gonsin et Koanda qui souhaitent néanmoins des indemnisations.
Face aux préoccupations des populations, le chef du gouvernement, qui a signifié que pour l’instant, il n’y a pas de propositions concrètes, a montré "toute sa volonté à tenir compte de (leurs) droits".
Le Pr Stanislas Ouaro, président de l’Université Ouaga 2, regroupant essentiellement les unités de formations et de recherches de Sciences juridiques et politiques (UFR/SJP) et des Sciences économiques et Gestion (UFR/SEG), a indiqué que le processus d’indemnisation des droits des populations déguerpies de même que la préservation des lieux de culte a démarré du côté de l’Etat.
L’idée pour le gouvernement est de pouvoir démarrer à la rentrée d’octobre 2017 des activités pédagogiques sur le site en commençant par exemple par faire venir les petits effectifs que sont les licences ou les masters, a dit le professeur Ouaro, prévoyant après la construction de ces trois édifices, la construction d’une UFR en Sciences et Techniques (ST).
L’université Ouaga 2 dont la construction a débuté en 2008, accueille à peu près 13.000 étudiants qui prennent les cours au Salon international de l'Artisanat de Ouagadougou.
Cette université a été créée pour désengorger l’université de Ouagadougou dénommée maintenant Université Joseph Ki-Zerbo, du nom du premier africain, agrégé en Histoire, qui enregistre plus de 100.000 étudiants.
Source: ALERTE INFO.