Le niveau des tensions entre l’Inde et le Pakistan est monté d’un cran jeudi soir avec les échanges de tirs le long de la ligne de contrôle qui sépare les deux pays. Cette situation est loin d’être alarmante cependant, selon Zeeshan Salahuddin, analyste politique au centre de recherche Tabadlab à Islamabad.
« L'escalade dans la vallée de Leeppa ne sort pas de l'ordinaire. N'oublions pas que le Pakistan et l'Inde se sont livrés à de multiples guerres et qu'entre ces guerres, en particulier le long de la ligne de contrôle, des escarmouches se sont produites assez fréquemment à certains moments », témoigne-t-il.
Et ce fut notamment le cas en 2019 après une attaque suicide dans le Cachemire indien revendiqué par un groupe armé. « Les directeurs généraux des opérations militaires des deux parties sont constamment en contact pour tenter de minimiser certains de ces incidents. Mais il s'agit d'une partie du monde très différente des escalades et des escarmouches le long de la ligne de contrôle ou de ce qui se passe entre le Pakistan et l'Inde. Dans la plupart des cas normaux, les choses finissent par s'arranger. La possession de l’arme nucléaire par chacun des deux pays a presque toujours été un élément clé de la désescalade. Je m'attends donc à ce que ce soit le cas cette fois-ci », estime aussi l’analyste.
Le Pakistan montre quand même sa fermeté. L'armée aurait reçu l'ordre de se préparer au pire. Les forces de sécurité sont en état d’alerte nous indique une source proche de l’appareil militaire. Des mouvements de troupes étaient aussi signalés ce vendredi des deux côtés de la frontière du Cachemire, et plusieurs échanges de tirs ont eu lieu le long de la frontière. Aucune victime civile n’est à déplorer.
Les forces indiennes et pakistanaises ont aussi échangé des tirs pendant la nuit de vendredi à samedi le long de la ligne de contrôle (LoC), la frontière de facto entre Inde et Pakistan au Cachemire. Selon l'AFP, l'armée indienne a déclaré que des tirs d'armes légères « non provoqués » ont été effectués par de « nombreux » postes de l'armée pakistanaise « tout au long de la ligne de contrôle au Cachemire » dans la nuit de vendredi à samedi.
« Enquête neutre »
New Delhi accuse son voisin d'être lié à l'attentat qui a causé la mort de 26 civils à Pahalgam, dans le Cachemire indien. L'armée indienne a détruit vendredi à l'explosif deux maisons présentées comme appartenant aux familles des auteurs de l'attaque. Le gouvernement ultranationaliste hindou de New Delhi et Islamabad, qui se sont déjà livrés trois guerres depuis leur partition dans la douleur en 1947, se sont lancés dans une spirale de mesures punitives et de rétorsion.
De son côté, lors d'une cérémonie militaire, le Premier ministre pakistanais Shehbaz Sharif s'est déclaré en faveur d'une « enquête neutre » sur l'attaque au Cachemire que l'Inde impute au Pakistan. Il s'agit d'« accusations infondées », a-t-il assuré, ajoutant que « cette récente tragédie est un autre exemple de ces reproches perpétuels qui doivent cesser ».
« L'escalade dans la vallée de Leeppa ne sort pas de l'ordinaire. N'oublions pas que le Pakistan et l'Inde se sont livrés à de multiples guerres et qu'entre ces guerres, en particulier le long de la ligne de contrôle, des escarmouches se sont produites assez fréquemment à certains moments », témoigne-t-il.
Et ce fut notamment le cas en 2019 après une attaque suicide dans le Cachemire indien revendiqué par un groupe armé. « Les directeurs généraux des opérations militaires des deux parties sont constamment en contact pour tenter de minimiser certains de ces incidents. Mais il s'agit d'une partie du monde très différente des escalades et des escarmouches le long de la ligne de contrôle ou de ce qui se passe entre le Pakistan et l'Inde. Dans la plupart des cas normaux, les choses finissent par s'arranger. La possession de l’arme nucléaire par chacun des deux pays a presque toujours été un élément clé de la désescalade. Je m'attends donc à ce que ce soit le cas cette fois-ci », estime aussi l’analyste.
Le Pakistan montre quand même sa fermeté. L'armée aurait reçu l'ordre de se préparer au pire. Les forces de sécurité sont en état d’alerte nous indique une source proche de l’appareil militaire. Des mouvements de troupes étaient aussi signalés ce vendredi des deux côtés de la frontière du Cachemire, et plusieurs échanges de tirs ont eu lieu le long de la frontière. Aucune victime civile n’est à déplorer.
Les forces indiennes et pakistanaises ont aussi échangé des tirs pendant la nuit de vendredi à samedi le long de la ligne de contrôle (LoC), la frontière de facto entre Inde et Pakistan au Cachemire. Selon l'AFP, l'armée indienne a déclaré que des tirs d'armes légères « non provoqués » ont été effectués par de « nombreux » postes de l'armée pakistanaise « tout au long de la ligne de contrôle au Cachemire » dans la nuit de vendredi à samedi.
« Enquête neutre »
New Delhi accuse son voisin d'être lié à l'attentat qui a causé la mort de 26 civils à Pahalgam, dans le Cachemire indien. L'armée indienne a détruit vendredi à l'explosif deux maisons présentées comme appartenant aux familles des auteurs de l'attaque. Le gouvernement ultranationaliste hindou de New Delhi et Islamabad, qui se sont déjà livrés trois guerres depuis leur partition dans la douleur en 1947, se sont lancés dans une spirale de mesures punitives et de rétorsion.
De son côté, lors d'une cérémonie militaire, le Premier ministre pakistanais Shehbaz Sharif s'est déclaré en faveur d'une « enquête neutre » sur l'attaque au Cachemire que l'Inde impute au Pakistan. Il s'agit d'« accusations infondées », a-t-il assuré, ajoutant que « cette récente tragédie est un autre exemple de ces reproches perpétuels qui doivent cesser ».
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