Il faut dire que le forum du GAVI a été organisé sous l'égide de l'union africaine (UA). Et le Sénégal fait partie des pays qui sont les plus en vus, actuellement, au sein de l'UA, pour plusieurs raisons. Nous pouvons citer les raisons de la stabilité politique. Le Sénégal est considéré comme une vitrine de la démocratie en Afrique. Le Sénégal est vu comme étant un modèle. Ce modèle qu'il a commencé à exporter. Et ce qui contribue à nous positionner davantage.
Sur le plan diplomatique aussi les gains sont innommables. Au sein de l'union africaine, le Sénégal fait partie des rares pays qui sont écoutés et qui contribuent à façonner le modèle à leur image. Je veux nommer la stabilité institutionnelle et politico-démocratique. Sur la base de ces trois leviers on peut considérer que la participation du Sénégal contribue à asseoir et à consolider l'élan démocratique du pays et même diplomatique.
Et quelles peuvent être les retombées de cette visite?
En deuxième lieu, on peut considérer cette visite comme étant une opportunité pour le Président Diomaye davantage de se rapprocher de la réalité de la politique internationale. Parce que jusque-là, ses sorties étaient réservées au continent africain, notamment ce que Senghor considérait comme étant le cercle concentrique, à savoir les pays qui sont les plus proches. Par lesquels d'après plusieurs théories diplomatiques mises en pratique au début des années 60 jusqu'en 1990.
Et d'après ces théories, la diplomatie doit procéder par cercle concentrique en partant de l'espace le plus proche jusqu'à l'espace le plus éloigné. Donc, le Président Diomaye s'est inscrit dans cette tradition. En participant à cette rencontre il contribue à davantage à se frotter à cette réalité internationale. Qui est faite de tiraillements, de divergences, de défense d'intérêts particuliers par moment. Donc ces genres de rencontres sont aussi une occasion de défendre des positions de défendre les intérêts réels du pays et de consolider les acquis démocratiques.
Le président dès ses premiers jours a fait ce qu'on peut appeler de la diplomatie du bon voisinage en se rendant en Mauritanie, Gambie Guinée Bissau ensuite dans d'autres pays de la sous régions. Est-ce une façon de consolider d'abord le cercle concentrique comme on dit en diplomatie?
Il ne s'agit pas d'une négligence de cercles un peu plus loin du Sénégal. Il s'agit juste d'une méthodique étape qui devrait l'amener à être beaucoup plus ouvert à des partenariats privilégiés mais aussi à des Etats qui n'étaient forcément pas proches du Sénégal. C'est une tradition diplomatique qui consiste à mieux tisser les liens entre les pays environnants. En matière de fonctionnement aussi bien d'organisations internationales si vous prenez certains pays de la sous région nous partageons un certain nombre de réalités. Parce que ce qui se passe chez le voisin a forcément des répercussions positives ou négatives pour notre pays. Avec ces pays nous partageons un certain nombre d'organismes comme l'organisation pour la mise en valeur du fleuve Sénégal (OMVS) mais aussi l'organisation pour la mise en valeur du fleuve Gambie (OMVG). Donc dans la dynamique et l'animation qui doivent se faire au sein de ces organisations, il est toujours bon d'avoir de bonnes relations avec ces Etats membres. Il faut aussi mettre en place un système de compréhension mutuelle.
Le président Macron lors de son entrevue avec le Président Diomaye a promis d'aider le Sénégal à gagner sa souveraineté. Est-ce un message diplomatiquement franc?
Moi, je crois que c'est aussi destiné à la consommation locale, d'abord. Parce qu'il y a une dynamique de rupture qui est fondée sur ces valeurs de souveraineté. Les dirigeants actuels de notre pays se sont engagés à réaliser la souveraineté du Sénégal sur pas mal d'aspect. Par conséquent, le Président français tient ce discours pour se montrer plus ou moins en distanciation ce qu'a été la politique française à l'égard de ses anciennes colonies, à savoir l'espace francophone.
Donc la France essaie un peu de se mettre à l'ère du temps comme on dit, eu égard à sa situation très compliquée dans pas mal de pays de son pré-carré. On peut en citer, le Niger, le Burkina Faso et le Mali. Et la France ne veut pas perdre les deux pays avec qui elle entretient des relations bilatérales, à savoir le Sénégal et la Côte d'Ivoire.
Par conséquent, elle est obligée de se mouvoir dans ce vent de changement. D'où cette adaptation aux discours officiels mais aussi aux politiques définies par les nouvelles autorités.
Est-ce le changement de la dénomination du ministère des affaires étrangères en ministère de l'intégration africaine et des affaires étrangères est pour définir les priorités de la diplomatie sénégalaise?
En vérité la diplomatie sénégalaise est définie sous forme de programme. Qui s'inspire de la réalité politique et des axes qui ont été vendus lors de la campagne présidentielle. C'est la raison pour laquelle à chaque fois qu'un régime arrive, il essaie d'appliquer ce qu'il avait promis lors de la campagne. Pour les nouveaux dirigeants, ils ont plus ou moins axé leur diplomatie sur une Afrique forte, unie et prospère en vérité.
Donc si on va même dans les textes du principal parti qui dirige la coalition Diomaye 2024, à savoir le Pastef. On se rend compte que cela fait partie des idéaux et des valeurs qu'incarnent Pastef et ses dirigeants. C'est fonder également sur deux socles. Le premier socle est qu'on ne peut pas parler d'une Afrique unie et prospère sans pour autant parler de souveraineté.
Le deuxième socle c'est qu'il y a un élément fondamental associé à cette souveraineté. C'est le fait que l'Afrique puisse elle-même contrôler ses ressources, notamment ses ressources naturelles. C'est pratiquement, le noeud des problèmes qui existent entre l'Afrique et le reste du monde.
Sur le plan diplomatique aussi les gains sont innommables. Au sein de l'union africaine, le Sénégal fait partie des rares pays qui sont écoutés et qui contribuent à façonner le modèle à leur image. Je veux nommer la stabilité institutionnelle et politico-démocratique. Sur la base de ces trois leviers on peut considérer que la participation du Sénégal contribue à asseoir et à consolider l'élan démocratique du pays et même diplomatique.
Et quelles peuvent être les retombées de cette visite?
En deuxième lieu, on peut considérer cette visite comme étant une opportunité pour le Président Diomaye davantage de se rapprocher de la réalité de la politique internationale. Parce que jusque-là, ses sorties étaient réservées au continent africain, notamment ce que Senghor considérait comme étant le cercle concentrique, à savoir les pays qui sont les plus proches. Par lesquels d'après plusieurs théories diplomatiques mises en pratique au début des années 60 jusqu'en 1990.
Et d'après ces théories, la diplomatie doit procéder par cercle concentrique en partant de l'espace le plus proche jusqu'à l'espace le plus éloigné. Donc, le Président Diomaye s'est inscrit dans cette tradition. En participant à cette rencontre il contribue à davantage à se frotter à cette réalité internationale. Qui est faite de tiraillements, de divergences, de défense d'intérêts particuliers par moment. Donc ces genres de rencontres sont aussi une occasion de défendre des positions de défendre les intérêts réels du pays et de consolider les acquis démocratiques.
Le président dès ses premiers jours a fait ce qu'on peut appeler de la diplomatie du bon voisinage en se rendant en Mauritanie, Gambie Guinée Bissau ensuite dans d'autres pays de la sous régions. Est-ce une façon de consolider d'abord le cercle concentrique comme on dit en diplomatie?
Il ne s'agit pas d'une négligence de cercles un peu plus loin du Sénégal. Il s'agit juste d'une méthodique étape qui devrait l'amener à être beaucoup plus ouvert à des partenariats privilégiés mais aussi à des Etats qui n'étaient forcément pas proches du Sénégal. C'est une tradition diplomatique qui consiste à mieux tisser les liens entre les pays environnants. En matière de fonctionnement aussi bien d'organisations internationales si vous prenez certains pays de la sous région nous partageons un certain nombre de réalités. Parce que ce qui se passe chez le voisin a forcément des répercussions positives ou négatives pour notre pays. Avec ces pays nous partageons un certain nombre d'organismes comme l'organisation pour la mise en valeur du fleuve Sénégal (OMVS) mais aussi l'organisation pour la mise en valeur du fleuve Gambie (OMVG). Donc dans la dynamique et l'animation qui doivent se faire au sein de ces organisations, il est toujours bon d'avoir de bonnes relations avec ces Etats membres. Il faut aussi mettre en place un système de compréhension mutuelle.
Le président Macron lors de son entrevue avec le Président Diomaye a promis d'aider le Sénégal à gagner sa souveraineté. Est-ce un message diplomatiquement franc?
Moi, je crois que c'est aussi destiné à la consommation locale, d'abord. Parce qu'il y a une dynamique de rupture qui est fondée sur ces valeurs de souveraineté. Les dirigeants actuels de notre pays se sont engagés à réaliser la souveraineté du Sénégal sur pas mal d'aspect. Par conséquent, le Président français tient ce discours pour se montrer plus ou moins en distanciation ce qu'a été la politique française à l'égard de ses anciennes colonies, à savoir l'espace francophone.
Donc la France essaie un peu de se mettre à l'ère du temps comme on dit, eu égard à sa situation très compliquée dans pas mal de pays de son pré-carré. On peut en citer, le Niger, le Burkina Faso et le Mali. Et la France ne veut pas perdre les deux pays avec qui elle entretient des relations bilatérales, à savoir le Sénégal et la Côte d'Ivoire.
Par conséquent, elle est obligée de se mouvoir dans ce vent de changement. D'où cette adaptation aux discours officiels mais aussi aux politiques définies par les nouvelles autorités.
Est-ce le changement de la dénomination du ministère des affaires étrangères en ministère de l'intégration africaine et des affaires étrangères est pour définir les priorités de la diplomatie sénégalaise?
En vérité la diplomatie sénégalaise est définie sous forme de programme. Qui s'inspire de la réalité politique et des axes qui ont été vendus lors de la campagne présidentielle. C'est la raison pour laquelle à chaque fois qu'un régime arrive, il essaie d'appliquer ce qu'il avait promis lors de la campagne. Pour les nouveaux dirigeants, ils ont plus ou moins axé leur diplomatie sur une Afrique forte, unie et prospère en vérité.
Donc si on va même dans les textes du principal parti qui dirige la coalition Diomaye 2024, à savoir le Pastef. On se rend compte que cela fait partie des idéaux et des valeurs qu'incarnent Pastef et ses dirigeants. C'est fonder également sur deux socles. Le premier socle est qu'on ne peut pas parler d'une Afrique unie et prospère sans pour autant parler de souveraineté.
Le deuxième socle c'est qu'il y a un élément fondamental associé à cette souveraineté. C'est le fait que l'Afrique puisse elle-même contrôler ses ressources, notamment ses ressources naturelles. C'est pratiquement, le noeud des problèmes qui existent entre l'Afrique et le reste du monde.