Malgré sa sortie réussie sur le plateau du 20 heures de France 2 jeudi, saluée par l'ensemble de la majorité qui l'a jugée très digne et pleine de sagesse, Jean Sarkozy n'en a pourtant pas fini avec la polémique. Sa volonté, assouvie, d'être élu administrateur de l'Etablissement public d'aménagement de La défense (Epad) par le Conseil général des Hauts-de-Seine suscite toujours les levées de boucliers.
Vendredi matin à Nanterre, les boulevards ont été totalement interdits au public et les policiers contrôlaient les identités de tous les passants jusqu'à environ 500 mètres du bâtiment du Conseil général, interdisant l'accès aux personnes non munies d'autorisations officielles. Une manifestation d'une cinquantaine de militants socialistes, accompagnés d'élus locaux de gauche, a été contenue à bonne distance du bâtiment où s'étaient accrédités plusieurs centaines de journalistes français et étrangers. Costumés en uniformes de l'époque de la monarchie, les manifestants ont dansé, brandissant des pancartes brocardant le chef de l'Etat et affichant une phrase qu'il a prononcée dans un discours récent sur la réforme du lycée: "Ce qui compte en France pour réussir, ce n'est plus d'être bien né".
"On ne veut pas que l'UMP impose ses choix"
Après deux semaines de vive polémique sur le projet de le porter à la présidence de l'Epad, le plus grand quartier d'affaires d'Europe, qui pèse 10% du PIB français, Jean Sarkozy a annoncé jeudi soir sur France 2 qu'il jetait l'éponge pour ne pas prêter le flanc aux soupçons de népotisme. L'assemblée départementale, où l'UMP et le Nouveau centre disposent de 30 sièges sur 45, l'a élu administrateur à la place d'Hervé Marseille, qui a démissionné dans le but, selon la gauche, de laisser la place au fils du président. Le Conseil général devait aussi voter des projets portant sur l'extension de la surface du quartier d'affaires de la Défense qui devrait passer de 160 hectares à plus de 700.
La question de la présidence de l'Epad, abandonnée par Patrick Devedjian, est désormais ouverte. Le PS des Hauts-de-Seine a demandé dans une conférence de presse vendredi matin qu'elle revienne à un des maires des communes concernées. "Rien n'est réglé avec la reculade de Nicolas et Jean Sarkozy parce que la question de l'avenir de la Défense, plus grand quartier d'affaires d'Europe, reste entière", a déclaré Patrick Buchet, conseiller général et chef du PS départemental. "On ne veut pas que l'UMP impose ses choix. On est dans un pays qui en ce moment méprise la démocratie locale (...), l'affaire de l'Epad c'est un concentré de tout ça", a-t-il dit.
Source: Lejdd.fr
Vendredi matin à Nanterre, les boulevards ont été totalement interdits au public et les policiers contrôlaient les identités de tous les passants jusqu'à environ 500 mètres du bâtiment du Conseil général, interdisant l'accès aux personnes non munies d'autorisations officielles. Une manifestation d'une cinquantaine de militants socialistes, accompagnés d'élus locaux de gauche, a été contenue à bonne distance du bâtiment où s'étaient accrédités plusieurs centaines de journalistes français et étrangers. Costumés en uniformes de l'époque de la monarchie, les manifestants ont dansé, brandissant des pancartes brocardant le chef de l'Etat et affichant une phrase qu'il a prononcée dans un discours récent sur la réforme du lycée: "Ce qui compte en France pour réussir, ce n'est plus d'être bien né".
"On ne veut pas que l'UMP impose ses choix"
Après deux semaines de vive polémique sur le projet de le porter à la présidence de l'Epad, le plus grand quartier d'affaires d'Europe, qui pèse 10% du PIB français, Jean Sarkozy a annoncé jeudi soir sur France 2 qu'il jetait l'éponge pour ne pas prêter le flanc aux soupçons de népotisme. L'assemblée départementale, où l'UMP et le Nouveau centre disposent de 30 sièges sur 45, l'a élu administrateur à la place d'Hervé Marseille, qui a démissionné dans le but, selon la gauche, de laisser la place au fils du président. Le Conseil général devait aussi voter des projets portant sur l'extension de la surface du quartier d'affaires de la Défense qui devrait passer de 160 hectares à plus de 700.
La question de la présidence de l'Epad, abandonnée par Patrick Devedjian, est désormais ouverte. Le PS des Hauts-de-Seine a demandé dans une conférence de presse vendredi matin qu'elle revienne à un des maires des communes concernées. "Rien n'est réglé avec la reculade de Nicolas et Jean Sarkozy parce que la question de l'avenir de la Défense, plus grand quartier d'affaires d'Europe, reste entière", a déclaré Patrick Buchet, conseiller général et chef du PS départemental. "On ne veut pas que l'UMP impose ses choix. On est dans un pays qui en ce moment méprise la démocratie locale (...), l'affaire de l'Epad c'est un concentré de tout ça", a-t-il dit.
Source: Lejdd.fr
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