En RDC, l'enclavement de la zone touchée par Ebola complique le déploiement des équipes et du matériel, comme l’explique Régis Biosel, le chef de mission de l’ONG Alima en RDC : « La première difficulté, c’est qu’on est dans des zones qui n’ont absolument pas de route. Les véhicules tous terrains ne peuvent pas passer, donc la plupart des liaisons se font en moto ou par des barques. Donc on arrive à transporter des gens, mais c’est toujours un challenge en transport de matériel. Et une riposte Ebola c’est beaucoup de matériel. On est déjà déployés sur Buta, qui est une ville qui n’est pas affectée du tout, mais qui va servir de plateforme logistique. Ensuite, on voudrait, sous 72h, avoir rejoint le personnel soignant qui est actuellement actif auprès des patients dans des conditions très précaires ».
Mais ajoute Régis Biosel, cet éloignement est aussi un facteur qui peut limiter l'expansion du virus : « En fait, on est dans des zones avec une très faible densité de population, des gens qui vivent un peu en autarcie dans la forêt, donc y a peu d’échanges et c’est ce qui permet au virus de ne pas se répandre trop vite ».
Mais ajoute Régis Biosel, cet éloignement est aussi un facteur qui peut limiter l'expansion du virus : « En fait, on est dans des zones avec une très faible densité de population, des gens qui vivent un peu en autarcie dans la forêt, donc y a peu d’échanges et c’est ce qui permet au virus de ne pas se répandre trop vite ».
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