Voici la présentation des joueurs de la dream team 2012 :
Gianluigi Buffon: Des champions du monde de 2006, le gardien de la Squadra Azzurra est l'un des rares à être encore là, signe de sa longévité. A 34 ans, Buffon a été l'un des grands artisans de l'incroyable invincibilité des Bianconeri, ainsi que de la surprenante épopée italienne à l'Euro. Une saison pleinement réussie pour celui qui a été désigné à maintes reprises meilleur gardien du monde.
Philipp Lahm: L'arrière droit du Bayern Munich incarne à lui seul la régularité. Depuis des années, le capitaine bavarois gratifie l'Allianz Arena de gestes défensifs toujours très propres. En 2012, il aura été un perdant. Dauphin de Dortmund en Bundesliga, finaliste malheureux en Ligue des champions et éliminé en demies à l'Euro. Pas de quoi remettre en cause son talent cependant.
Sergio Ramos: Valeur sûre du Real Madrid, son association avec Pepe a permis à la Maison Blanche d'avoir l'une des défenses les plus hermétiques du monde. Avec 32 victoires en championnat, les hommes de José Mourinho ont remporté la Liga, au nez et à la barbe du Barça. Quelques mois plus tard, Sergio Ramos a réalisé le triplé historique avec la Furia Roja, s'imposant à l'Euro.
Mats Hummels: Formé au Bayern Munich, Hummels a du quitter la Bavière pour s'exprimer, direction le Borussia Dortmund. Choix payant puisque depuis deux ans, le club de la Ruhr domine le géant allemand. Le jeu léché de Götze et sa bande n'est cependant possible que si l'arrière garde peut assurer en cas de contre. Et à Dortmund, le maître de la défense s'appelle Hummels.
Jordi Alba: L'une des révélations de l'année. Après avoir terminé une belle saison avec Valence, Alba a pu rejoindre le grand Barça. La succession d'Eric Abidal est assurée. Entre temps, le jeune latéral gauche a remporté l'Euro avec la Furia Roja, son premier titre en sélection. Et en prime, il a eu droit à une nomination dans l'équipe type de l'Euro. Pas mal pour une première année au top niveau.
Andrea Pirlo: 2012 aura été l'année de la renaissance pour le métronome italien. A vrai dire, celle-ci avait commencée en 2011, lorsque Pirlo avait quitté Milan pour la Juve. Malgré son âge avancé, le champion du monde 2006 a pu mener son équipe vers la victoire en championnat. Le retour à la gloire était également prévu en sélection, et il s'est conclu par une finale à l'Euro.
Yaya Touré: Elément fort du milieu de terrain de Manchester City, il est l'un des rares titulaires indiscutables dans l'entrejeu. Taillé pour la Premier League, il avait su offrir la FA Cup aux Citizens en 2011. Cette fois, il aura été un grand artisan dans la conquête du titre de champion d'Angleterre. Les contestations concernant son salaire exorbitant se sont dissipées du côté de l'Etihad Stadium.
Andrés Iniesta: Elu meilleur joueur de l'Euro, le numéro 6 de la Furia Roja a de nouveau éclaboussé l'année de son talent. La baisse de régime de son coéquipier Xavi Hernandez passe presque inaperçue tant Iniesta parvient à le suppléer en prenant les clés du jeu, en club comme en sélection. Sa deuxième nomination pour le podium du Fifa Ballon d'Or ne souffre d'aucune contestation.
Lionel Messi: L'Argentin a confirmé son statut de meilleur joueur de la planète et devrait recevoir fort logiquement un quatrième Ballon d'Or dans quelques jours. Une récompense méritée pour la "Pulga", encore auteur d'une année fantastique. Ses 91 buts sont l'apothéose de dizaines de matches durant lesquels Messi a fait tomber les records. Pour la beauté du geste, tout simplement.
Robin van Persie: Ce sont deux années civiles exceptionnelles que vient de conclure le "Hollandais Volant". Meilleur buteur de Premier League la saison dernière avec 30 buts, celui qui est passé d'Arsenal à Manchester United occupe déjà la tête du classement avec 14 unités au compteur au moment de changer d'année. Il ne manque désormais plus que les titres au natif de Rotterdam.
Cristiano Ronaldo: Son total de buts est extraordinaire. En temps normal, un joueur totalisant 63 réalisations sur une année civile serait désigné illico-presto meilleur attaquant du monde. Sauf qu'actuellement, le Portugais est éclipsé par Lionel Messi, 28 buts de plus sur la même période. Celui qui a toujours voulu être le meilleur doit donc se contenter d'être deuxième. Mais quel deuxième !