Les vieux, jeunes comme femmes se sont réunis massivement pour statuer sur le problème du terrain en question. La cité qui compte 109 logements s’est constituée en Collectif des habitants de la cité SONES. Alioune Diop a été mandaté pour parler à la presse du différend qui les oppose au promoteur. Pour lui, il y a un espace qui est partie intégrante de la cité. « Quatre personnes avaient été mandatées pour s’occuper de ce problème. On a négocié avec M. Gueye. Non seulement, on remarque que la station sera collée à la cité. C’est dangereux. Il y a des conduites d’eau potable qui servent le département de Guédiawaye et de Dakar. Il y a énormément de dangers car ces conduites ne peuvent pas cohabiter avec des hydrocarbures. Ce serait un désastre », explique-t-il.
Une procédure administrative est donc enclenchée par le Collectif qui compte saisir le Préfet pour lui présenter une pétition. Autre grief, les papiers administratifs prouvant que M. Gueye est disposé à acquérir le site. « Non ! Des personnes ont été induites en erreur par le sieur Gueye qui stipulait que le site était mis à sa disposition. Aucun papier ne l’atteste. Les jeunes ont par la suite démoli les zincs qui entouraient le terrain », fait-il savoir. Le représentant du maire de Wakhinane Nimzatt, Abdoulaye Faye qui a pris part à la rencontre a noté que « la commune n’est pas associée à la prise de décision pour l’érection de ladite station de service ». D’autre part, l’argent qu’aurait remis le promoteur à des gens polluait l’atmosphère. Car, pour d’aucuns, des populations ont été snobées.
Le Cheikh se défend et compte porter plainte pour démolition de biens
Le Cheikh Abdoulaye Camara, guide religieux a bien voulu donner sa version des faits. Brandissant un protocole d’accord à la date du 29 mai 2012, où il est possible de lire « suite à l’affectation par la mairie de la ville de Guédiawaye, d’une parcelle située près de la Cité SONES à usage de station-service, un protocole d’accord a été établi entre la société Petrodis oil représentée par M. Oumar Gueye, Pdg, d’une part et le comité de gestion de la cité SONES (…) ». Plus loin dans le document, Petrodis s’est engagé à « construire une station-service sur les lieux indiqué avec un respect des normes d’hygiène et de sécurité, de prendre les ¾ de sa main d’œuvre dans la cité et de remettre au comité de gestion une redevance mensuelle de 100.000 FCFA ».
Pour le Cheikh, son implication dans cette affaire est due à une construction d’un monument portant le nom de Serigne Saliou Mbacké. « Il y a six à sept mois, le maire de la ville Cheikh Sarr a envoyé un promoteur pour la mise sur pied d’une station-service. Moustapha Bâ de Petrodis était là. Pour des interlocuteurs, j’ai été mis en relation avec le Chef de quartier Iba Niang, A. M. Sarr, Limaly Diouf, Ablaye Faye entre autres qui ont signé un protocole d’accord », argue le Cheikh. Continuant à donner sa version, ce dernier leur a expliqué les tenants et les aboutissants du projet. Affirmant que tout ce qui avait été demandé par les représentants des populations dans ledit protocole avait été accepté par le promoteur. « Si les populations estiment que le site leur appartient, elles n’ont qu’à le prouver. Le terrain est du domaine national. Dans le dossier il y a la copie de la direction des Impôts et des domaines. Ce sont des espaces gérés par l’Etat. Le promoteur a fait une demande en bonne et due forme auprès du maire qui a donné un avis favorable ». Par rapport à l’argent, selon le Cheikh, le Collectif avait nommé Limaly Diouf et Ablaye Faye, parmi les quatre pour faire la navette.
Ce qui le frustre, c’est le fait que des gens aient poussé des jeunes à détruire tout ce qui avait été construit pour entourer le site. « Le site n’est pas vendu par rapport à ce qu’ils pensent. De même, ils avaient demandé 900.000 FCFA au promoteur pour l’éclairage public, des équipements à leurs Asc, à l’association des jeunes. Parait –il c’est Limaly qui a reçu la somme pour ensuite la distribuer. Tout en donnant les 100.000 FCFA au chef de quartier qui se met en tête de file pour les contestataires », tonne-t-il.
Pour la plainte, il compte la déposer bientôt car, dit-il « il est impossible que des gens soient au-dessus de la loi. Et je les mets tous en garde. S’ils osent toucher au monument que j’ai érigé au nom de Serigne Saliou…Mille ans, ils n’oseront pas », menace Abdoulaye Camara.
Une procédure administrative est donc enclenchée par le Collectif qui compte saisir le Préfet pour lui présenter une pétition. Autre grief, les papiers administratifs prouvant que M. Gueye est disposé à acquérir le site. « Non ! Des personnes ont été induites en erreur par le sieur Gueye qui stipulait que le site était mis à sa disposition. Aucun papier ne l’atteste. Les jeunes ont par la suite démoli les zincs qui entouraient le terrain », fait-il savoir. Le représentant du maire de Wakhinane Nimzatt, Abdoulaye Faye qui a pris part à la rencontre a noté que « la commune n’est pas associée à la prise de décision pour l’érection de ladite station de service ». D’autre part, l’argent qu’aurait remis le promoteur à des gens polluait l’atmosphère. Car, pour d’aucuns, des populations ont été snobées.
Le Cheikh se défend et compte porter plainte pour démolition de biens
Le Cheikh Abdoulaye Camara, guide religieux a bien voulu donner sa version des faits. Brandissant un protocole d’accord à la date du 29 mai 2012, où il est possible de lire « suite à l’affectation par la mairie de la ville de Guédiawaye, d’une parcelle située près de la Cité SONES à usage de station-service, un protocole d’accord a été établi entre la société Petrodis oil représentée par M. Oumar Gueye, Pdg, d’une part et le comité de gestion de la cité SONES (…) ». Plus loin dans le document, Petrodis s’est engagé à « construire une station-service sur les lieux indiqué avec un respect des normes d’hygiène et de sécurité, de prendre les ¾ de sa main d’œuvre dans la cité et de remettre au comité de gestion une redevance mensuelle de 100.000 FCFA ».
Pour le Cheikh, son implication dans cette affaire est due à une construction d’un monument portant le nom de Serigne Saliou Mbacké. « Il y a six à sept mois, le maire de la ville Cheikh Sarr a envoyé un promoteur pour la mise sur pied d’une station-service. Moustapha Bâ de Petrodis était là. Pour des interlocuteurs, j’ai été mis en relation avec le Chef de quartier Iba Niang, A. M. Sarr, Limaly Diouf, Ablaye Faye entre autres qui ont signé un protocole d’accord », argue le Cheikh. Continuant à donner sa version, ce dernier leur a expliqué les tenants et les aboutissants du projet. Affirmant que tout ce qui avait été demandé par les représentants des populations dans ledit protocole avait été accepté par le promoteur. « Si les populations estiment que le site leur appartient, elles n’ont qu’à le prouver. Le terrain est du domaine national. Dans le dossier il y a la copie de la direction des Impôts et des domaines. Ce sont des espaces gérés par l’Etat. Le promoteur a fait une demande en bonne et due forme auprès du maire qui a donné un avis favorable ». Par rapport à l’argent, selon le Cheikh, le Collectif avait nommé Limaly Diouf et Ablaye Faye, parmi les quatre pour faire la navette.
Ce qui le frustre, c’est le fait que des gens aient poussé des jeunes à détruire tout ce qui avait été construit pour entourer le site. « Le site n’est pas vendu par rapport à ce qu’ils pensent. De même, ils avaient demandé 900.000 FCFA au promoteur pour l’éclairage public, des équipements à leurs Asc, à l’association des jeunes. Parait –il c’est Limaly qui a reçu la somme pour ensuite la distribuer. Tout en donnant les 100.000 FCFA au chef de quartier qui se met en tête de file pour les contestataires », tonne-t-il.
Pour la plainte, il compte la déposer bientôt car, dit-il « il est impossible que des gens soient au-dessus de la loi. Et je les mets tous en garde. S’ils osent toucher au monument que j’ai érigé au nom de Serigne Saliou…Mille ans, ils n’oseront pas », menace Abdoulaye Camara.