« L’esclavage existe bel et bien en Mauritanie », ces propos sont ceux d’Alioune Tine, secrétaire général d’Amnesty international section Afrique de l’Ouest et du Centre, qui a tenu ce jeudi dans la capitale sénégalaise, une conférence de presse pour exiger du Président mauritanien Mohamed Ben Abdoul Aziz le suivi immédiat de leurs recommandations.
En effet, Amnesty recommande la « la libération immédiate et sans condition de tous les défenseurs des droits de l’Homme, y compris Moussa Biram, Abdallahi Mattalah et Mohamed Mkhaitir, détenus pour le simple fait d’avoir exercé leurs droits ».
Par ailleurs, Amnesty dénonce « Les arrestations arbitraires, les actes de torture et les autres mauvais traitement infligés aux défenseurs des droits de l’Homme ».
Alioune Tine a également dénoncé le mutisme des Etats-Unis et certaines organisations internationales sur la situation des esclaves en Mauritanie. Selon lui, le fait qu’Abdoul Aziz soit « perçu comme quelqu’un qui combat le terrorisme » ne doit pas être une raison pour fermer les yeux sur les exactions que subissent les défenseurs des droits de l’Homme en Mauritanie
A cette occasion, Amnesty a publié un document intitulé « Une épée au-dessus de nos têtes »., dans lequel l’organisation « expose la répression croissante à l’égard des personnes et des organisations qui osent dénoncer l’esclavage et la discrimination, ainsi que le refus des autorités de reconnaître le problème ».
Dans le même document, Amnesty révèle que « quarante-trois mille (43 mille) personnes étaient réduites en esclavage en Mauritanie entre 2016 et 2018, soit environ 1% de la population ».
En effet, Amnesty recommande la « la libération immédiate et sans condition de tous les défenseurs des droits de l’Homme, y compris Moussa Biram, Abdallahi Mattalah et Mohamed Mkhaitir, détenus pour le simple fait d’avoir exercé leurs droits ».
Par ailleurs, Amnesty dénonce « Les arrestations arbitraires, les actes de torture et les autres mauvais traitement infligés aux défenseurs des droits de l’Homme ».
Alioune Tine a également dénoncé le mutisme des Etats-Unis et certaines organisations internationales sur la situation des esclaves en Mauritanie. Selon lui, le fait qu’Abdoul Aziz soit « perçu comme quelqu’un qui combat le terrorisme » ne doit pas être une raison pour fermer les yeux sur les exactions que subissent les défenseurs des droits de l’Homme en Mauritanie
A cette occasion, Amnesty a publié un document intitulé « Une épée au-dessus de nos têtes »., dans lequel l’organisation « expose la répression croissante à l’égard des personnes et des organisations qui osent dénoncer l’esclavage et la discrimination, ainsi que le refus des autorités de reconnaître le problème ».
Dans le même document, Amnesty révèle que « quarante-trois mille (43 mille) personnes étaient réduites en esclavage en Mauritanie entre 2016 et 2018, soit environ 1% de la population ».