Ce dernier joint par nos confrères de l’Observateur a donné sa version des faits, il s’est penché sur la difficulté de son travail d’artiste qu’il décrit très dur. « Notre métier est difficile. Mais avec, on ne peut pas escroquer car tout le monde nous connait », s’est il plaint avant de poursuivre : « je reconnais avoir bien reçu une avance de 500 mille FCFA pour une prestation de deux jours. Sur le contrat signé par mon manager, Pape Diop, il est dit que l’organisateur doit m’assurer le transport en avion aller-retour. Mais quelques jours avant le voyage, il m’appelle pour me dire qu’il n’avait acheté qu’un billet aller simple avec un retour prévu le 30 décembre 2012 ».
Cependant Salam déclare que le Mauritanien lui a proposé un retour en voiture qu’il n’a pas accepté car ayant des contrats à honorer à Dakar. Le chanteur de déclarer : «le voyage sur la Mauritanie était trop éprouvant en voiture. Je leur ai donc dit que je ne pouvais pas revenir en voiture ». Ainsi il confirme que «c’est lui qui a essayé de m’escroquer car il savait pertinemment qu’il n’y avait pas de vol pour le retour à cette date et il a fait exprès d’acheter ce billet. Il a violé les termes du contrat. Aujourd’hui, c’est moi qui ai été lésé car j’avais des contrats dans la même période et je les ai laissés pour accepter le sien. Et il devrait, normalement, me payer l’intégralité du million, car c’est noir sur blanc que mon manager a signé le contrat ».
Salam Diallo qui dit être dans son droit s’est toutefois désolé de l’accusation et des menaces tenues à son égard. «Malheureusement, je ne pouvais pas m’absenter durant toute cette période. Sachez que j’aurais pu voyager, leur rembourser les 500 mille FCFA mais son patron, le Mauritanien (Dey Ould Amar Tichit) m’a appelé pour me menacer. Et je déteste que l’on me menace. A la gendarmerie de la foire, il a fait sa déclaration et j’ai fait aussi la mienne, samedi dernier. Je suis à l’écoute de la justice», a conclu l’artiste.