Homme généreux et ayant la main sur le cœur, Ababacar Diop n'hésite jamais à aider son prochain. Malheureusement, ce bon caractère lui a causé de gros ennuis, d'autant qu'il risque de perdre à tout moment sa maison R+5 située à la Cité Keur Gorgui et d'une valeur de 250 millions Fcfa.
Fonctionnaire au ministère des Finances et du Budget, Ababacar Diop raconte que son ami Mor Diop l'a sollicité pour qu'il le dépanne financièrement. Ce dernier lui a réclamé le titre foncier de sa maison (R+5) sise à la Cité Keur Gorgui pour qu'il puisse recevoir la ligne de crédit que devaient lui octroyer la Sococim et la Bimao. Dans un premier temps, explique le L'AS, le plaignant indique qu'il a refusé. Mais poussé par sa générosité, il a fini par accéder à la requête de son ami. Pour plus d'assurance, la partie civile a proposé à son ami que la procédure se fasse dans le cabinet du notaire Me Aliou Ka. Toutefois, sur le papiers les deux parties ont signé apparaît le nom de Modou Dieng.
« Mor Diop m'avait promis de louer ma maison à 12 millions Fcfa par an. Au bout d'un an, il ne versait plus normalement. Par la suite, je l'ai perdu de vue, de même que son ami Modou Dieng. J'ai donné ma maison en gage pour un an et non pour 30 ans. Durant la première année, ils ont pris 330 millions FCFA en ciment», a déclaré le plaignant devant la barre. A l'en croire, il ne savait pas que l'acte qu'il a signé faisait état de 30 ans.
Traduit en justice pour escroquerie, Mor Diop soutient que la partie civile est son ami et qu'il l'avait mis en rapport avec Modou Dieng. «Ce dernier est un vendeur de ciment et de fer», affirme monsieur Diop. Poursuivi pour les mêmes faits, Modou Diop dira que la banque lui a accordé un prêt de 250 millions Fcfa. « J'ai donné en gage le titre foncier de la partie civile. Il me l'a accordé sans contrainte. On s'est rendu ensuite chez son notaire, Me Aliou Ka, pour signer l'acte», dit-il.
L'avocat de la partie civile, Me Ameth Fall, a réclamé la somme de 300 millions en guise de dédommagement. Pour le parquet, le plaignant a remis son titre foncier sur la base de la confiance. «Au moment de la signature du protocole, il a constaté le nom de Modou Dieng, mais il est revenu à de meilleurs sentiments suite aux assurances de Mor Diop. Les actes notariés valent jusqu'à inscription de faux», a indiqué le parquetier avant de requérir la relaxe en faveur des prévenus.
Ainsi, Mor Diop et Modou Dieng ont été relaxés purement et simplement.
Fonctionnaire au ministère des Finances et du Budget, Ababacar Diop raconte que son ami Mor Diop l'a sollicité pour qu'il le dépanne financièrement. Ce dernier lui a réclamé le titre foncier de sa maison (R+5) sise à la Cité Keur Gorgui pour qu'il puisse recevoir la ligne de crédit que devaient lui octroyer la Sococim et la Bimao. Dans un premier temps, explique le L'AS, le plaignant indique qu'il a refusé. Mais poussé par sa générosité, il a fini par accéder à la requête de son ami. Pour plus d'assurance, la partie civile a proposé à son ami que la procédure se fasse dans le cabinet du notaire Me Aliou Ka. Toutefois, sur le papiers les deux parties ont signé apparaît le nom de Modou Dieng.
« Mor Diop m'avait promis de louer ma maison à 12 millions Fcfa par an. Au bout d'un an, il ne versait plus normalement. Par la suite, je l'ai perdu de vue, de même que son ami Modou Dieng. J'ai donné ma maison en gage pour un an et non pour 30 ans. Durant la première année, ils ont pris 330 millions FCFA en ciment», a déclaré le plaignant devant la barre. A l'en croire, il ne savait pas que l'acte qu'il a signé faisait état de 30 ans.
Traduit en justice pour escroquerie, Mor Diop soutient que la partie civile est son ami et qu'il l'avait mis en rapport avec Modou Dieng. «Ce dernier est un vendeur de ciment et de fer», affirme monsieur Diop. Poursuivi pour les mêmes faits, Modou Diop dira que la banque lui a accordé un prêt de 250 millions Fcfa. « J'ai donné en gage le titre foncier de la partie civile. Il me l'a accordé sans contrainte. On s'est rendu ensuite chez son notaire, Me Aliou Ka, pour signer l'acte», dit-il.
L'avocat de la partie civile, Me Ameth Fall, a réclamé la somme de 300 millions en guise de dédommagement. Pour le parquet, le plaignant a remis son titre foncier sur la base de la confiance. «Au moment de la signature du protocole, il a constaté le nom de Modou Dieng, mais il est revenu à de meilleurs sentiments suite aux assurances de Mor Diop. Les actes notariés valent jusqu'à inscription de faux», a indiqué le parquetier avant de requérir la relaxe en faveur des prévenus.
Ainsi, Mor Diop et Modou Dieng ont été relaxés purement et simplement.
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