Abdoulaye Coulibaly, un jeune Malien de vingt-deux ans est arrivé aux Canaries, à bord d’une de ces barques de fortune, au mois de mars dernier. Albinos, Abdoulaye Coulibaly, a raconté qu’il avait fui son pays, parce qu’il était discriminé et qu’il avait peur.
A plusieurs reprises, il aurait échappé à des enlèvements, dont l’un d’entre eux, en 2007, près du stade de football de Bamako. « Ils voulaient m’arracher la peau, a-t-il raconté, je sais qu’ils coupent les doigts ou la tête d’autres albinos pour les utiliser au cours de rituels ». La commission pour le droit d’asile du ministère de l’Intérieur espagnol a écouté très attentivement, le récit du drame vécu par le jeune Malien et il lui a accordé finalement le statut de réfugié. La fondation du chanteur malien, Salif Keïta, comme l’ONG canadienne Under the Same Sun (Sous le même soleil) ont beaucoup influencé la décision espagnole. Abdoulaye Coulibaly a trois autres frères, dont deux sont comme lui, albinos. Il espère pouvoir les faire venir en Espagne. En six mois, il a appris l’espagnol, étudie l’anglais, écrit des poèmes sur sa vie en Afrique et sur l’immigration. Il adore le football, le Real Madrid et pourra désormais vivre sans avoir peur.
C’est un précédent car d’autres demandes de personnes albinos, d’origine africaine, ont déjà été refusées en Espagne. Un autre cas à Valence est à l’étude ; tout laisse à penser que le droit d’asile lui sera bien accordé.
Le chanteur malien Salif Keïta, dont la Fondation a soutenu Abdoulaye Coulibaly dans ses démarches, est lui-même albinos. Il a lancé à la fin du mois novembre 2009 un appel pour mieux protéger les albinos tués par dizaines ces dernières années dans la région des Grands lacs.
Les albinos souffrent d'une maladie génétique caractérisée par une absence de pigmentation de la peau, des poils, des cheveux et des yeux.
Plus de cinquante albinos auraient été tués et démembrés depuis deux ans en Tanzanie et au Burundi, et des parties de leurs corps vendues pour des milliers de dollars à des sorciers qui confectionnaient des « grigris » prétendument miraculeux.
A plusieurs reprises, il aurait échappé à des enlèvements, dont l’un d’entre eux, en 2007, près du stade de football de Bamako. « Ils voulaient m’arracher la peau, a-t-il raconté, je sais qu’ils coupent les doigts ou la tête d’autres albinos pour les utiliser au cours de rituels ». La commission pour le droit d’asile du ministère de l’Intérieur espagnol a écouté très attentivement, le récit du drame vécu par le jeune Malien et il lui a accordé finalement le statut de réfugié. La fondation du chanteur malien, Salif Keïta, comme l’ONG canadienne Under the Same Sun (Sous le même soleil) ont beaucoup influencé la décision espagnole. Abdoulaye Coulibaly a trois autres frères, dont deux sont comme lui, albinos. Il espère pouvoir les faire venir en Espagne. En six mois, il a appris l’espagnol, étudie l’anglais, écrit des poèmes sur sa vie en Afrique et sur l’immigration. Il adore le football, le Real Madrid et pourra désormais vivre sans avoir peur.
C’est un précédent car d’autres demandes de personnes albinos, d’origine africaine, ont déjà été refusées en Espagne. Un autre cas à Valence est à l’étude ; tout laisse à penser que le droit d’asile lui sera bien accordé.
Le chanteur malien Salif Keïta, dont la Fondation a soutenu Abdoulaye Coulibaly dans ses démarches, est lui-même albinos. Il a lancé à la fin du mois novembre 2009 un appel pour mieux protéger les albinos tués par dizaines ces dernières années dans la région des Grands lacs.
Les albinos souffrent d'une maladie génétique caractérisée par une absence de pigmentation de la peau, des poils, des cheveux et des yeux.
Plus de cinquante albinos auraient été tués et démembrés depuis deux ans en Tanzanie et au Burundi, et des parties de leurs corps vendues pour des milliers de dollars à des sorciers qui confectionnaient des « grigris » prétendument miraculeux.