
La Chambre des députés a validé le décret-loi modifiant l'article 35 qui régit la Ley de estranjería par 179 voix pour (PSOE et alliés), 170 contre (PP et Vox) y une abstention (UPN). La bataille politique et juridique aura duré 18 mois, et désormais ce sont plus de 4 000 mineurs qui profiteront du nouveau système de répartition validé par les parlementaires espagnols, rapporte notre correspondant à Las Palmas de Gran Canaria,Nicolas Kirilowits. Des enfants et des adolescents aujourd’hui pris en charge en grande partie par le seul gouvernement des Canaries à court de moyens pour remplir son devoir de protection.
« Les îles Canaries, ce sont 1 % du territoire espagnol, 4 % de la population espagnole, mais 50 % des mineurs isolés en Espagne. Il est donc très difficile, très compliqué et très coûteux de prendre en charge 4 000 ou 5 000 enfants dans un système comme le nôtre », nous explique Lucas Pérez Martin, spécialiste du droit international à l’université de Las Palmas de Gran Canaria.
Dorénavant, une série de critères complexes viendra fixer le nombre de mineurs isolés placés dans chaque région. Des jeunes qui bénéficient d’une protection accrue de leurs droits. « Lorsque nous parlons d'accueil, nous ne parlons pas seulement d'accueil dans un centre de protection, mais aussi de garantir l'inclusion au niveau local, au niveau de la santé et au niveau de l'éducation », indique Rosario Pérez Santana, coordinatrice du Fonds des Nations unies pour l’enfance (Unicef), aux Canaries.
Les premiers mineurs non accompagnés devraient quitter les Canaries cet été afin de rejoindre la péninsule. Un agenda qui pourrait se voir cependant freiné par les recours juridiques lancés par plusieurs communautés autonomes dirigées par le PP, la droite espagnole.
« Les îles Canaries, ce sont 1 % du territoire espagnol, 4 % de la population espagnole, mais 50 % des mineurs isolés en Espagne. Il est donc très difficile, très compliqué et très coûteux de prendre en charge 4 000 ou 5 000 enfants dans un système comme le nôtre », nous explique Lucas Pérez Martin, spécialiste du droit international à l’université de Las Palmas de Gran Canaria.
Dorénavant, une série de critères complexes viendra fixer le nombre de mineurs isolés placés dans chaque région. Des jeunes qui bénéficient d’une protection accrue de leurs droits. « Lorsque nous parlons d'accueil, nous ne parlons pas seulement d'accueil dans un centre de protection, mais aussi de garantir l'inclusion au niveau local, au niveau de la santé et au niveau de l'éducation », indique Rosario Pérez Santana, coordinatrice du Fonds des Nations unies pour l’enfance (Unicef), aux Canaries.
Les premiers mineurs non accompagnés devraient quitter les Canaries cet été afin de rejoindre la péninsule. Un agenda qui pourrait se voir cependant freiné par les recours juridiques lancés par plusieurs communautés autonomes dirigées par le PP, la droite espagnole.
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