Chiva, Paiporta, Catarroja, Torrent, Picaña… Autant de communes de la banlieue de Valence, les plus touchées par la terrible Goutte froide, couvertes de boues, et qui pleure ses morts. C’est précisément ces lieux que le couple royal, le roi Felipe VI et la reine Letizia ont choisi pour apporter leur soutien symbolique et montrer que le chef d’État se préoccupe de ces Espagnols qui souffrent, relate notre correspondant à Madrid, François Musseau. En présence du chef du gouvernement Pedro Sanchez, ils ont rencontré les maires de toutes ces petites villes sinistrées. Ils se sont aussi approchés des gens affectés, et là, la tension est monté à plusieurs reprises.
La colère des riverains était même souvent au rendez-vous : « Hors de là », « Vous saviez très bien ce qui allait arriver », « assassin », a-t-on pu entendre. À Chiva, il y a même eu un moment très critique où les policiers ont dû évacuer Felipe VI et Letizia devant les menaces de certains habitants. Le roi n’a pas eu peur, s’est approché d’eux, leur a parlé. Cela s’est calmé. La visite du roi Felipe VI d'Espagne et de la reine Letizia a, par la suite, été suspendue, a annoncé la télévision nationale. Mais, devant l'énormité du drame, il est à prévoir que des manifestations de colère continuent de se produire à l’avenir.
L'hostilité de ces habitants est aussi dirigée contre le président de droite de la région de Valence Carlos Mazón et le Premier ministre socialiste Pedro Sánchez. « Mazón démission ! », « combien de morts ? », a hurlé la foule qui accuse les autorités de les avoir abandonnés à leur sort.
Un problème d'anticipation ?
Dans la banlieue de Valence, à Paiporta, particulièrement affectée, les habitants sont en colère. Le souvenir de cette soirée dantesque pour Laura Cascales, entre l’eau qui monte à toute vitesse, les coups de boutoir des voitures contre le mur de la maison et la crainte qu’il ne tienne pas le choc, c'est aussi cette alerte tardive sur le téléphone. Les mobiles ont hurlé entre 20h et 21h, mais c’était trop tard : « À 21 h, il y avait presque deux mètres d’eau chez moi ! C’est une honte. Ils ne pouvaient pas alerter davantage ? Je suis rentrée du travail. Une minute de plus, un feu rouge et je ne serais pas arrivée chez moi à temps, s'indigne-t-elle au micro de Pauline Gleize, envoyée spéciale en Espagne. Je suis descendue de ma voiture et la police a crié : "le canal déborde, rentrez tous !" Bon dieu ! Vous ne pouviez pas avertir avant ? »
La colère des riverains était même souvent au rendez-vous : « Hors de là », « Vous saviez très bien ce qui allait arriver », « assassin », a-t-on pu entendre. À Chiva, il y a même eu un moment très critique où les policiers ont dû évacuer Felipe VI et Letizia devant les menaces de certains habitants. Le roi n’a pas eu peur, s’est approché d’eux, leur a parlé. Cela s’est calmé. La visite du roi Felipe VI d'Espagne et de la reine Letizia a, par la suite, été suspendue, a annoncé la télévision nationale. Mais, devant l'énormité du drame, il est à prévoir que des manifestations de colère continuent de se produire à l’avenir.
L'hostilité de ces habitants est aussi dirigée contre le président de droite de la région de Valence Carlos Mazón et le Premier ministre socialiste Pedro Sánchez. « Mazón démission ! », « combien de morts ? », a hurlé la foule qui accuse les autorités de les avoir abandonnés à leur sort.
Un problème d'anticipation ?
Dans la banlieue de Valence, à Paiporta, particulièrement affectée, les habitants sont en colère. Le souvenir de cette soirée dantesque pour Laura Cascales, entre l’eau qui monte à toute vitesse, les coups de boutoir des voitures contre le mur de la maison et la crainte qu’il ne tienne pas le choc, c'est aussi cette alerte tardive sur le téléphone. Les mobiles ont hurlé entre 20h et 21h, mais c’était trop tard : « À 21 h, il y avait presque deux mètres d’eau chez moi ! C’est une honte. Ils ne pouvaient pas alerter davantage ? Je suis rentrée du travail. Une minute de plus, un feu rouge et je ne serais pas arrivée chez moi à temps, s'indigne-t-elle au micro de Pauline Gleize, envoyée spéciale en Espagne. Je suis descendue de ma voiture et la police a crié : "le canal déborde, rentrez tous !" Bon dieu ! Vous ne pouviez pas avertir avant ? »