Mariano Rajoy, le premier ministre de droite, issu des rangs du parti populaire avait pourtant fait de la modification de la loi sur l'avortement, l'une des promesses majeure de sa campagne électorale.
Le projet de loi controversé ; réduit considérablement la loi de 2010 adoptée par le gouvernement socialiste.
Il remet ainsi en question le droit à l'avortement, y compris en cas de malformation.
Pourtant, la loi actuelle autorise l'avortement jusqu'à 14 semaines de grossesse. Le projet de loi du gouvernement Rajoy, n’autorise l'avortement qu'en cas de danger prouvé pour la vie ou la santé psychologique de la femme, ou en cas de viol. Contrairement à la loi en vigueur, toute possibilité d'avortement pour malformation est même exclue. Dans le camp socialiste, un tel texte a provoqué une vague de protestations qui a même atteint le propre camp du parti populaire au pouvoir. Conséquence : la droite qui dispose pourtant d'une majorité au parlement, s'est abstenu de présenter son projet de loi.
Et pour le premier ministre Mariano Rajoy , « c'était la décision la plus sensée » . Pour autant, le gouvernement de droite ne n'abdique pas .
D'après Soraya Saez sa numéro deux, « le gouvernement veut travailler pour atteindre le consensus le plus large possible » même comme elle le souligne, le projet de loi sur l'avortement est « compliqué et sensible socialement.