Il y a quinze jours, toute l'Italie tremblait. Et n'avait qu'un mot à la bouche : le «biscotto» (match arrangé). Si l'Espagne et la Croatie faisaient match nul 2-2, lors du dernier match du groupe C, la formation de Cesare Prandelli prenait automatiquement l'avion pour rentrer à la maison. Finalement, aucun arrangement n'eut lieu entre la Roja et son adversaire croate (victoire de la Seleccion 1-0) et l'Italie poursuivit sa route.
Ce dimanche soir, la sélection de Vicente Del Bosque retrouve les Azzurri en finale (18h45). De l'autre côté des Pyrénées, le sujet de conversation numéro un n'est pas le «biscotto» mais bien le triplé historique que l'Espagne pourrait réaliser en cas de succès contre les Transalpins. Dans l'histoire, aucune équipe n'est jamais parvenue à remporter trois compétitions internationales d'affilée. «Nous voulons gagner la triple couronne, a prévenu Cesc Fabregas. Nous avons confiance, nous sommes motivés, forts mentalement et allons tout donner pour l'emporter.»
Meilleure défense de l'Euro (1 but encaissé contre... l'Italie), l'Espagne séduit moins sur le plan offensif que par le passé. Depuis le début de la compétition, elle a été bousculée à plusieurs reprises : d'abord par l'Italie (1-1) lors de son entrée dans la compétition, puis par la Croatie (victoire 1-0 à la 88e minute), et surtout par le Portugal, contre qui elle a eu besoin des tirs au but pour atteindre la finale (0-0, 4-2 t.a.b.). Mais si elle plie, la Roja ne rompt pas. Et elle reste redoutable lors des matches couperets. Depuis les quarts de finale de l'Euro 2008, elle n'a tout simplement plus encaissé un but dans un match à élimination directe en compétition internationale !
Après le biscotto, la cerise sur le gâteau ?
La tâche qui attend l'Italie s'annonce donc ardue. Cesare Prandelli le sait, lui qui a annoncé, sûrement pour se décharger de toute pression, que «l'Espagne est favorite». Pourtant, sa formation n'a pas de quoi nourrir de complexes. Depuis la prise de fonctions de l'ancien technicien de la Fiorentina, après la Coupe du monde 2010, l'Italie a affronté la Seleccion à deux reprises. Elle l'a battue en amical en août 2011 (2-1) et lui a causé de sérieux problèmes en phase de groupes le 10 juin dernier (1-1). La Nazionale propose un jeu offensif séduisant et conquérant, avec une base défensive toujours solide.
Si elle a eu du mal à se lancer dans cet Euro sur le plan comptable (deux nuls lors des deux premières rencontres), elle a ensuite réalisé deux prestations très abouties face à l'Angleterre (quarts) et surtout l'Allemagne (demies). Gorgée de confiance, elle pourra compter ce dimanche soir sur son génial organisateur Andrea Pirlo, et son fantasque buteur Mario Balotelli. L'attaquant transalpin est en feu, à l'image de son doublé face à la Nationalmannschaft, et s'il réitère cette performance, l'Italie ne sera pas loin du titre européen, qu'elle n'a plus remporté depuis 1968. Après le biscotto, ce serait une belle cerise sur le gâteau.
avec France football
Ce dimanche soir, la sélection de Vicente Del Bosque retrouve les Azzurri en finale (18h45). De l'autre côté des Pyrénées, le sujet de conversation numéro un n'est pas le «biscotto» mais bien le triplé historique que l'Espagne pourrait réaliser en cas de succès contre les Transalpins. Dans l'histoire, aucune équipe n'est jamais parvenue à remporter trois compétitions internationales d'affilée. «Nous voulons gagner la triple couronne, a prévenu Cesc Fabregas. Nous avons confiance, nous sommes motivés, forts mentalement et allons tout donner pour l'emporter.»
Meilleure défense de l'Euro (1 but encaissé contre... l'Italie), l'Espagne séduit moins sur le plan offensif que par le passé. Depuis le début de la compétition, elle a été bousculée à plusieurs reprises : d'abord par l'Italie (1-1) lors de son entrée dans la compétition, puis par la Croatie (victoire 1-0 à la 88e minute), et surtout par le Portugal, contre qui elle a eu besoin des tirs au but pour atteindre la finale (0-0, 4-2 t.a.b.). Mais si elle plie, la Roja ne rompt pas. Et elle reste redoutable lors des matches couperets. Depuis les quarts de finale de l'Euro 2008, elle n'a tout simplement plus encaissé un but dans un match à élimination directe en compétition internationale !
Après le biscotto, la cerise sur le gâteau ?
La tâche qui attend l'Italie s'annonce donc ardue. Cesare Prandelli le sait, lui qui a annoncé, sûrement pour se décharger de toute pression, que «l'Espagne est favorite». Pourtant, sa formation n'a pas de quoi nourrir de complexes. Depuis la prise de fonctions de l'ancien technicien de la Fiorentina, après la Coupe du monde 2010, l'Italie a affronté la Seleccion à deux reprises. Elle l'a battue en amical en août 2011 (2-1) et lui a causé de sérieux problèmes en phase de groupes le 10 juin dernier (1-1). La Nazionale propose un jeu offensif séduisant et conquérant, avec une base défensive toujours solide.
Si elle a eu du mal à se lancer dans cet Euro sur le plan comptable (deux nuls lors des deux premières rencontres), elle a ensuite réalisé deux prestations très abouties face à l'Angleterre (quarts) et surtout l'Allemagne (demies). Gorgée de confiance, elle pourra compter ce dimanche soir sur son génial organisateur Andrea Pirlo, et son fantasque buteur Mario Balotelli. L'attaquant transalpin est en feu, à l'image de son doublé face à la Nationalmannschaft, et s'il réitère cette performance, l'Italie ne sera pas loin du titre européen, qu'elle n'a plus remporté depuis 1968. Après le biscotto, ce serait une belle cerise sur le gâteau.
avec France football
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