S.S. Diop est entre les mains de la police suite à une plainte déposée à la Division spéciale de cybercriminalité (DSC) par une de ses connaissances. Il est poursuivi pour collecte illicite de données personnelles. Face aux enquêteurs, le mis en cause confie avoir récupéré les vidéos de ses victimes après avoir filmé leurs ébats sexuels. Ce, dans le but de fantasmer.
Lors de son audition, la plaignante a retracé les faits qui remontent au courant du mois de janvier 2023 lorsque S.S. Diop l’a contacté via WhatsApp, pour lui faire des avances qu'elle aurait refusées. Pour l'attirer, le mis en cause a commencé à lui offrir de l'argent avant de l'inviter dans une chambre meublée à Ouest-Foire, rapporte le journal Libération.
À cet effet, lorsqu'elle s'y est rendue, S.S. Diop lui a proposé d'entretenir des rapports sexuels en lui montrant un sac rempli de billets d'argent qu'elle aurait en sa possession, si elle cédait à son désir. Chose qu'elle aurait refusé avant de rompre tout contact avec lui.
Un mois plus tard, A.K.L. indique que S.S. Diop est entré de nouveau en contact avec elle. De ce fait, un jour, alors qu'elle avait un rendez-vous médical à la clinique « Yaye Natou» sise à Yoff, elle s'est souvenue que S.S. Diop lui avait parlé d'une chambre meublée dont il disposait à proximité de ladite structure sanitaire. Elle lui a téléphoné pour savoir si elle pouvait l'occuper la veille afin de ne pas manquer sa consultation médicale.
Restant favorable à sa demande, il l’a mis en contact avec le gardien de l'immeuble qui lui a remis la clef du local où elle a passé la journée. Elle précise qu'à l'occasion, S.S.Diop est passé dans la chambre pour remplacer un routeur de wifi par un autre avant de prendre congé d'elle, prétextant se rendre à Touba.
Depuis ce jour, elle a commencé à s'habituer des locaux de l'appartement que S.S.Diop lui prêtait. En toute quiétude, elle y passait souvent des moments charnels avec son copain J.M., mais aussi des moments festifs avec ses amies.
D'après Libération, le copain de la plaignante J.M. a commencé à avoir des soupçons depuis qu’ils ont constaté qu'à chaque fois qu'ils éteignaient les lampes du studio, S.S.Diop les appelait dans les minutes qui suivaient pour leur ordonner de remettre la lumière. Prétextant qu’il ne voudrait pas que le propriétaire de l’appartement s’aperçoive que la chambre a été occupée par d’autres personnes que les vrais locataires qui seraient des Chinois.
Elle a également affirmé que S.S.Diop venait souvent dans les studios pour leur demander de s'absenter momentanément pour des travaux. Ce qui était en réalité une tromperie afin de récupérer les enregistrements vidéo et de repartir.
C’est dans ces circonstances de doute que J.M. a découvert à travers des fouilles, un dispositif de vidéo-surveillance, dissimulé dans un routeur de wifi placé au niveau du salon et orienté vers le lit sur lequel la requérante et son copain entretenaient leurs ébats sexuels.
La victime dit avoir vu le même routeur dans les studios qu'elle a eu à occuper, notamment à Ngor, derrière le stade et la Brioche d'orée et aux Almadies à Dakar. À son tour pour l’audition, le sieur J.M. a confirmé entièrement les déclarations tenues A.KL.
Face aux enquêteurs, S.S.Diop quant à lui a reconnu sans hésitation les agissements qui lui sont imputés. Il a expliqué avoir loué auprès d'un nommé M., se disant courtier, des appartements meublés sis aux Almadies. Il admet avoir mis en place des caméras espionnes incrustées dans un répétiteur wifi. Le mis en cause récupérait ensuite les vidéos des ébats pour fantasmer.
Selon les informations rapportées par Libération, près de 211 vidéos auraient été découvertes. Malgré cela, S.S.Diop prétend, n'avoir jamais partagé ou vendu les vidéos incriminées à des tiers ou à des sites pour adultes.
Lors de son audition, la plaignante a retracé les faits qui remontent au courant du mois de janvier 2023 lorsque S.S. Diop l’a contacté via WhatsApp, pour lui faire des avances qu'elle aurait refusées. Pour l'attirer, le mis en cause a commencé à lui offrir de l'argent avant de l'inviter dans une chambre meublée à Ouest-Foire, rapporte le journal Libération.
À cet effet, lorsqu'elle s'y est rendue, S.S. Diop lui a proposé d'entretenir des rapports sexuels en lui montrant un sac rempli de billets d'argent qu'elle aurait en sa possession, si elle cédait à son désir. Chose qu'elle aurait refusé avant de rompre tout contact avec lui.
Un mois plus tard, A.K.L. indique que S.S. Diop est entré de nouveau en contact avec elle. De ce fait, un jour, alors qu'elle avait un rendez-vous médical à la clinique « Yaye Natou» sise à Yoff, elle s'est souvenue que S.S. Diop lui avait parlé d'une chambre meublée dont il disposait à proximité de ladite structure sanitaire. Elle lui a téléphoné pour savoir si elle pouvait l'occuper la veille afin de ne pas manquer sa consultation médicale.
Restant favorable à sa demande, il l’a mis en contact avec le gardien de l'immeuble qui lui a remis la clef du local où elle a passé la journée. Elle précise qu'à l'occasion, S.S.Diop est passé dans la chambre pour remplacer un routeur de wifi par un autre avant de prendre congé d'elle, prétextant se rendre à Touba.
Depuis ce jour, elle a commencé à s'habituer des locaux de l'appartement que S.S.Diop lui prêtait. En toute quiétude, elle y passait souvent des moments charnels avec son copain J.M., mais aussi des moments festifs avec ses amies.
D'après Libération, le copain de la plaignante J.M. a commencé à avoir des soupçons depuis qu’ils ont constaté qu'à chaque fois qu'ils éteignaient les lampes du studio, S.S.Diop les appelait dans les minutes qui suivaient pour leur ordonner de remettre la lumière. Prétextant qu’il ne voudrait pas que le propriétaire de l’appartement s’aperçoive que la chambre a été occupée par d’autres personnes que les vrais locataires qui seraient des Chinois.
Elle a également affirmé que S.S.Diop venait souvent dans les studios pour leur demander de s'absenter momentanément pour des travaux. Ce qui était en réalité une tromperie afin de récupérer les enregistrements vidéo et de repartir.
C’est dans ces circonstances de doute que J.M. a découvert à travers des fouilles, un dispositif de vidéo-surveillance, dissimulé dans un routeur de wifi placé au niveau du salon et orienté vers le lit sur lequel la requérante et son copain entretenaient leurs ébats sexuels.
La victime dit avoir vu le même routeur dans les studios qu'elle a eu à occuper, notamment à Ngor, derrière le stade et la Brioche d'orée et aux Almadies à Dakar. À son tour pour l’audition, le sieur J.M. a confirmé entièrement les déclarations tenues A.KL.
Face aux enquêteurs, S.S.Diop quant à lui a reconnu sans hésitation les agissements qui lui sont imputés. Il a expliqué avoir loué auprès d'un nommé M., se disant courtier, des appartements meublés sis aux Almadies. Il admet avoir mis en place des caméras espionnes incrustées dans un répétiteur wifi. Le mis en cause récupérait ensuite les vidéos des ébats pour fantasmer.
Selon les informations rapportées par Libération, près de 211 vidéos auraient été découvertes. Malgré cela, S.S.Diop prétend, n'avoir jamais partagé ou vendu les vidéos incriminées à des tiers ou à des sites pour adultes.
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