Ces échanges des tirs ont été enregistrés dans le village Rukorwe en groupement Rusayo, dans le nord de Goma. Ils ont fait au moins sept morts et quatre blessés chez les civils.
Cet incident a suscité l'incompréhension chez Janvier Bangumya, le chef de l'entité administrative de Rusayo. Cela car les combattants Wazalendo et l’armée congolaise (FARDC) sont pourtant alliés pour lutter contre les forces rebelles du M23, rapporte-t-il à notre correspondant à Goma, Héritier Baraka.
Accrochage entre l'armée et les combattants Wazalendo Thierry Gasisiro, secrétaire de la société civile du territoire, demande que les auteurs de l'incident soient sanctionnés. « Ce genre d'agissement ne cesse de ternir l'image de la République démocratique du Congo, et dont le bilan fait état, malheureusement, de sept personnes décédées, quatre personnes blessées par balle et plusieurs dégâts matériels et économiques énormes, déplore-t-il. Nous sommes tellement choqués par ce qui s'est passé et nous demandons surtout aux autorités militaires, de diligenter des enquêtes sérieuses et de pouvoir dégager la responsabilité des uns ou des autres. Et pour tous ceux qui seraient impliqués de près ou de loin dans ce qui s'est passé, qu'ils subissent la rigueur de la loi. »
Ce bilan de sept morts est confirmé par une source hospitalière, sous couvert d'anonymat. De son côté, l’armée n'a pas encore communiqué officiellement. Cependant, une source militaire parle également d'incompréhension. Mais selon elle, les malentendus ont été depuis levés. Toutefois, notre source réfute le bilan avancé par la société civile locale.
De nombreux accrochages Ces accrochages meurtriers entre des Wazalendo et l'armée congolaise, censés combattre ensemble le M23, ne sont pas les premiers. Ils se multiplient dans le territoire de Nyragongo. D'autres ont également été signalés autour de Saké.
Pour Bienvenu Matumo, membre de la Lucha, il ne s'agit malheureusement pas d'une surprise et révèle toutes les limites de cette alliance entre militaires congolais et groupes rebelles. « On ne peut pas donner la responsabilité à un groupe non contrôlé, indiscipliné, non formé pour faire la guerre à la place de l'armée, il va toujours créer des incidents comme ça. Déjà, il participe à la production de l'insécurité à Goma. Ça devrait inquiéter tout le monde de savoir à qui on a remis les armes, à des groupes comme les Wazalendo, qui, pour la plupart, a commis des crimes hier. La plupart se sont opposées aux FARDC mardi », précise-t-il.
Cet incident a suscité l'incompréhension chez Janvier Bangumya, le chef de l'entité administrative de Rusayo. Cela car les combattants Wazalendo et l’armée congolaise (FARDC) sont pourtant alliés pour lutter contre les forces rebelles du M23, rapporte-t-il à notre correspondant à Goma, Héritier Baraka.
Accrochage entre l'armée et les combattants Wazalendo
Ce bilan de sept morts est confirmé par une source hospitalière, sous couvert d'anonymat. De son côté, l’armée n'a pas encore communiqué officiellement. Cependant, une source militaire parle également d'incompréhension. Mais selon elle, les malentendus ont été depuis levés. Toutefois, notre source réfute le bilan avancé par la société civile locale.
De nombreux accrochages Ces accrochages meurtriers entre des Wazalendo et l'armée congolaise, censés combattre ensemble le M23, ne sont pas les premiers. Ils se multiplient dans le territoire de Nyragongo. D'autres ont également été signalés autour de Saké.
Pour Bienvenu Matumo, membre de la Lucha, il ne s'agit malheureusement pas d'une surprise et révèle toutes les limites de cette alliance entre militaires congolais et groupes rebelles. « On ne peut pas donner la responsabilité à un groupe non contrôlé, indiscipliné, non formé pour faire la guerre à la place de l'armée, il va toujours créer des incidents comme ça. Déjà, il participe à la production de l'insécurité à Goma. Ça devrait inquiéter tout le monde de savoir à qui on a remis les armes, à des groupes comme les Wazalendo, qui, pour la plupart, a commis des crimes hier. La plupart se sont opposées aux FARDC mardi », précise-t-il.