Les membres de la SADC étaient partagés sur l'avenir de sa mission en RDC. Fallait-il retirer cette force de plusieurs milliers d'hommes déployée dans l'est du pays pour appuyer les forces armées congolaises ; la renforcer ? Des critiques se sont notamment fait entendre en Afrique du Sud, plus gros contributeur de soldats sur le terrain, qui a perdu treize hommes ces derniers jours dans les combats avec les rebelles du M23 autours de Goma. Le Malawi a de son côté perdu trois soldats.
Après plus de quatre heures de réunion à huis clos, le communiqué final des chefs d'État de la Communauté de développement d'Afrique australe ne mentionne pas l’avenir des troupes de la SAMIDRC. Le secrétaire de l’organisation régionale a rappelé les objectifs de cette mission, visant à soutenir la RDC dans sa quête « de paix et la sécurité » et à « défendre son intégrité territoriale ». « Le sommet a noté que ces objectifs n’ont pas encore été réalisés », a-t-il ajouté, indiquant que la voie diplomatique reste privilégiée.
La troïka de la SADC, l’organe chargé des questions de défense et de sécurité, présidé par la dirigeante tanzanienne Samia Suluhu Hassan, a désormais la charge de se rapprocher de toutes les parties prenantes, afin de tenter de rétablir un cessez-le-feu, que Pretoria appelle de ses vœux. Alors que côté congolais, on espérait, selon une source proche de la présidence, une condamnation explicite de Kigali et la demande de retrait de ses troupes, les dirigeants se sont contentés de réaffirmer leur soutien « indéfectible » envers Kinshasa.
Enfin, la SADC a entériné la proposition de la Communauté d’Afrique de l’Est (EAC) qui vise à organiser un sommet conjoint entre les deux institutions.
Après plus de quatre heures de réunion à huis clos, le communiqué final des chefs d'État de la Communauté de développement d'Afrique australe ne mentionne pas l’avenir des troupes de la SAMIDRC. Le secrétaire de l’organisation régionale a rappelé les objectifs de cette mission, visant à soutenir la RDC dans sa quête « de paix et la sécurité » et à « défendre son intégrité territoriale ». « Le sommet a noté que ces objectifs n’ont pas encore été réalisés », a-t-il ajouté, indiquant que la voie diplomatique reste privilégiée.
La troïka de la SADC, l’organe chargé des questions de défense et de sécurité, présidé par la dirigeante tanzanienne Samia Suluhu Hassan, a désormais la charge de se rapprocher de toutes les parties prenantes, afin de tenter de rétablir un cessez-le-feu, que Pretoria appelle de ses vœux. Alors que côté congolais, on espérait, selon une source proche de la présidence, une condamnation explicite de Kigali et la demande de retrait de ses troupes, les dirigeants se sont contentés de réaffirmer leur soutien « indéfectible » envers Kinshasa.
Enfin, la SADC a entériné la proposition de la Communauté d’Afrique de l’Est (EAC) qui vise à organiser un sommet conjoint entre les deux institutions.
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