Des détonations d’armes lourdes et légères ont retenti sur la colline de Kanyamahoro, sur l’axe menant à Kibumba, à une vingtaine de kilomètres seulement de Goma : ce n’était plus arrivé depuis des semaines. Les premiers tirs ont été signalés lundi en début d’après-midi.
Selon la société civile, des combats ont également eu lieu à Kamatembe, au cœur du parc des Virunga.
Les derniers affrontements violents dans cette zone remontaient à début novembre. Kibumba est considéré comme un verrou protégeant la ville de Goma : il y a deux ans, le M23 avait accepté de s’en retirer au profit de la force de la Communauté d'Afrique de l'Est (EAC). Mais depuis, les forces armées de la RDC (FARDC) n’ont jamais récupéré le contrôle de l’ensemble de la localité.
Plus au Nord, dans le Lubero, un autre front se poursuit, l’armée congolaise a poursuivi lundi sa contre-offensive. Dimanche 22 décembre, elle a eu recours à d’hélicoptères de combat pour pilonner les positions rebelles. Objectif : tenter de reconquérir la localité stratégique d’Alimbongo tombée aux mains du M23 et de ses alliés, il y a une semaine, au cours d’une offensive éclair.
Depuis, les FARDC ont déjà repris Ndoluma et Mambasa au terme de violents combats. Mais la situation y reste volatile.
L’Union nationale de la presse condamne « fermement » le pillage systématique des radios
À 200 km à l’ouest de Goma, la Radio communautaire de Buleusa à Walikale a été saccagée par des hommes armés non identifiés lors des derniers affrontements entre les des milices Wazalendo — qui appuient les FARDC – et les rebelles du M23 — eux, soutenus par le Rwanda.
Pour l'Union nationale de la presse (UNPC), section Nord-Kivu, cet acte relève d'une cruauté qui met en péril le droit à l'information des populations locales. Rosalie Zawadi, présidente de l'UNPC, demande la sécurité des journalistes et leurs médias dans cette période de conflit. Cela afin que la population ne perde pas aussi le droit à l'information, d’autant qu’elle se retrouve déjà privée de plusieurs droits.
Selon la société civile, des combats ont également eu lieu à Kamatembe, au cœur du parc des Virunga.
Les derniers affrontements violents dans cette zone remontaient à début novembre. Kibumba est considéré comme un verrou protégeant la ville de Goma : il y a deux ans, le M23 avait accepté de s’en retirer au profit de la force de la Communauté d'Afrique de l'Est (EAC). Mais depuis, les forces armées de la RDC (FARDC) n’ont jamais récupéré le contrôle de l’ensemble de la localité.
Plus au Nord, dans le Lubero, un autre front se poursuit, l’armée congolaise a poursuivi lundi sa contre-offensive. Dimanche 22 décembre, elle a eu recours à d’hélicoptères de combat pour pilonner les positions rebelles. Objectif : tenter de reconquérir la localité stratégique d’Alimbongo tombée aux mains du M23 et de ses alliés, il y a une semaine, au cours d’une offensive éclair.
Depuis, les FARDC ont déjà repris Ndoluma et Mambasa au terme de violents combats. Mais la situation y reste volatile.
L’Union nationale de la presse condamne « fermement » le pillage systématique des radios
À 200 km à l’ouest de Goma, la Radio communautaire de Buleusa à Walikale a été saccagée par des hommes armés non identifiés lors des derniers affrontements entre les des milices Wazalendo — qui appuient les FARDC – et les rebelles du M23 — eux, soutenus par le Rwanda.
Pour l'Union nationale de la presse (UNPC), section Nord-Kivu, cet acte relève d'une cruauté qui met en péril le droit à l'information des populations locales. Rosalie Zawadi, présidente de l'UNPC, demande la sécurité des journalistes et leurs médias dans cette période de conflit. Cela afin que la population ne perde pas aussi le droit à l'information, d’autant qu’elle se retrouve déjà privée de plusieurs droits.