À Doha, les discussions entre le gouvernement congolais et le mouvement armé AFC/M23 entrent dans une phase délicate. Depuis quatre jours, il n’y a plus aucun échange direct autour de la table : Les contacts se font uniquement à travers les équipes de la médiation.
L’un des points de blocage portaient sur la nature du conflit. L’AFC/M23 insiste pour que son cas soit traité séparément du différend entre la RDC et le Rwanda. Kinshasa, au contraire, considère que l’AFC/M23 est un relais de Kigali sur le territoire congolais.
Ce débat a occupé plusieurs jours, mais selon nos sources, des avancées ont eu lieu, car des concessions ont été faites de part et d’autre. Un document commun est désormais en préparation, d'après les sources de RFI.
Mais plusieurs questions restent ouvertes : s’agira-t-il d’un simple rapport interne ou d’un communiqué final ? Faudra-t-il parler d’un « accord de cessez-le-feu » ?
Les parties discutent aussi du contenu exact du texte. Par exemple, selon nos informations, Kinshasa propose d’y inclure une formule engageant les deux camps à appeler les autres groupes armés à rejoindre un cadre de cessation des hostilités.
Enfin, l’un des points les plus sensibles reste celui des « mesures de confiance » à mettre en œuvre. Celles-ci seraient destinées à matérialiser les engagements sur le terrain. « C’est un processus toujours fragile, mais encore actif », note avec espoir un diplomate occidental qui suit ces discussions.
L’un des points de blocage portaient sur la nature du conflit. L’AFC/M23 insiste pour que son cas soit traité séparément du différend entre la RDC et le Rwanda. Kinshasa, au contraire, considère que l’AFC/M23 est un relais de Kigali sur le territoire congolais.
Ce débat a occupé plusieurs jours, mais selon nos sources, des avancées ont eu lieu, car des concessions ont été faites de part et d’autre. Un document commun est désormais en préparation, d'après les sources de RFI.
Mais plusieurs questions restent ouvertes : s’agira-t-il d’un simple rapport interne ou d’un communiqué final ? Faudra-t-il parler d’un « accord de cessez-le-feu » ?
Les parties discutent aussi du contenu exact du texte. Par exemple, selon nos informations, Kinshasa propose d’y inclure une formule engageant les deux camps à appeler les autres groupes armés à rejoindre un cadre de cessation des hostilités.
Enfin, l’un des points les plus sensibles reste celui des « mesures de confiance » à mettre en œuvre. Celles-ci seraient destinées à matérialiser les engagements sur le terrain. « C’est un processus toujours fragile, mais encore actif », note avec espoir un diplomate occidental qui suit ces discussions.
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