État civil : La carte d’identité civile à 15 000 F CFA à Mopti


Rédigé le Mercredi 20 Février 2013 à 14:24 | Lu 299 fois | 0 commentaire(s)


La problématique de l’octroi de la carte d’identité civile refait surface. Les autorités interpellées sur la question n’ont pu rien faire pour éviter des désagréments aux usagers. Cette pièce d’identité est devenue précieuse aujourd’hui dans notre pays avec l’instauration de l’Etat d’urgence et du couvre-feu dans les localités du Nord. Profitant de cette rupture, certains agents des commissariats et des brigades de la gendarmerie s’adonnent à une spéculation sans précédent. Une carte est livrée entre 6000 et 15 000 F CFA au lieu de 1000 F CFA son prix normalisé.



La carte d’identité civile malienne est devenue un sésame au vu des difficultés pour l’obtenir. L’instauration de l’Etat d’urgence et du couvre-feu, accentués par le contrôle d’identité dans le pays, pousse les citoyens à se doter d’une pièce d’identité pour éviter d’avoir maille à partir les forces de  sécurité.

Mais, c’est la désolation dans les commissariats de police et de gendarmerie qui renvoient chaque jour des centaines d’usagers en quête de carte d’identité civile pour rupture de stock. Pour profiter de cette situation, des agents de la police et de gendarmerie s’adonnent à la spéculation en livrant une pièce d’identité à plus de 6000 F CFA à Bamako et dans les zones de conflits. Ils proposent la carte à 15 000 F CFA, témoigne un habitant de Mopti, alors que son prix unitaire normalisé est de 1000 F CFA.
Les autorités ont été interpellés sur ce dossier par l’ORTM, mais jusqu’à présent rien n’a été entrepris pour assainir cette situation qui fruste le citoyen malien. Et pourtant, il est conseillé aujourd’hui à tous les citoyens de porter une pièce d’identité pour ne pas faire les frais de contrôles inopinés surtout dans les zones de conflits.

Les autorités doivent mettre un frein au plus vite à cette situation pour aider les citoyens à se procurer d’une pièce d’identité sur la voie normale en vue de faciliter le travail sur le terrain des forces de l’ordre, mais aussi et surtout à la tenue des élections générales prochaines.
 
 

Source : L’Indicateur du Renouveau



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