Le Fondateur du Think Tank AfrikaJom center, Alioune Tine a évoqué mardi à Dakar, la nécessité de « punir les putschs constitutionnels » parce qu'ils créent beaucoup plus de dégâts, d'instabilité et d'insécurité que les putschs militaires, lors d’un colloque sur le thème « Repenser l’Etat de droit et les transitions démocratiques en Afrique : « Crise de l’Etat de droit, de la démocratie du suffrage universel et de la sécurité ».
« Les putschs constitutionnels doivent être punir parce qu'ils créent beaucoup plus de dégâts, d'instabilité et d'insécurité que les putschs militaires. La CEDEAO doit entendre l'appel de Dakar sur la nécessité d'inclure dans le protocole additionnel la limitation des mandats à deux », a dit M. Tine.
Il a souligné ainsi « quatre domaines de réflexion qui semblent susciter de l'intérêt, au regard des crises complexes et cumulatives qui secouent la sous-région actuellement telles que la crise de la démocratie électorale, de la démocratie constitutionnelle, de la gouvernance et enfin de la sécurité.
Selon lui, les transitions démocratiques des années 1990-2010 avec les conférences nationales souveraines, avaient permis de fermer les chapitres les plus sombres de l'histoire de la démocratie en Afrique avec les dictatures militaires, les régimes autocratiques et autoritaires. D'ailleurs, c'est pour ça que nous parlons de crise.
M. Tine a ajouté que « ces crises sont de nouvelles opportunités pour rebondir, reconsidérer le passe, examiner les impasses et trouver des sorties surtout les sorties par le haut ». « On a connu un moment d'euphorie et d'enthousiasme démocratique avec le multipartisme, le pluralisme médiatique et surtout les alternances démocratiques dans certains pays de l'Afrique de l'Ouest, a-t-il expliqué.
A cet effet, le Fondateur du Think Tank AfrikaJom center a appelé à « reconsidérer la position et l’image du Sénégal qui a toujours été un modèle démocratique en Afrique et dans la sous-région et doit continuer à rester ce modèle car si le Sénégal s'effondre, ça va être la catastrophe pour toute la sous-région ».
Il a solennellement invité les leaders politiques du pouvoir et ceux de l'opposition à « engager le dialogue politique parce que les problèmes politiques doivent trouver des solutions politiques pour ne pas toujours se focaliser sur la judiciarisation. Il est important qu'on commence à « balayer devant notre porte ».
M. Tine a également lancé un appel à ce que les détenus politiques dans l'espace de l'Afrique de l'ouest soient libérés. Il fait allusion aux jeunes du FNDC qui ont été de véritables moteurs pour la démocratie en Guinée-Conakry, aux détenus politiques du Sénégal, du Togo ou encore du Bénin.
« Les putschs constitutionnels doivent être punir parce qu'ils créent beaucoup plus de dégâts, d'instabilité et d'insécurité que les putschs militaires. La CEDEAO doit entendre l'appel de Dakar sur la nécessité d'inclure dans le protocole additionnel la limitation des mandats à deux », a dit M. Tine.
Il a souligné ainsi « quatre domaines de réflexion qui semblent susciter de l'intérêt, au regard des crises complexes et cumulatives qui secouent la sous-région actuellement telles que la crise de la démocratie électorale, de la démocratie constitutionnelle, de la gouvernance et enfin de la sécurité.
Selon lui, les transitions démocratiques des années 1990-2010 avec les conférences nationales souveraines, avaient permis de fermer les chapitres les plus sombres de l'histoire de la démocratie en Afrique avec les dictatures militaires, les régimes autocratiques et autoritaires. D'ailleurs, c'est pour ça que nous parlons de crise.
M. Tine a ajouté que « ces crises sont de nouvelles opportunités pour rebondir, reconsidérer le passe, examiner les impasses et trouver des sorties surtout les sorties par le haut ». « On a connu un moment d'euphorie et d'enthousiasme démocratique avec le multipartisme, le pluralisme médiatique et surtout les alternances démocratiques dans certains pays de l'Afrique de l'Ouest, a-t-il expliqué.
A cet effet, le Fondateur du Think Tank AfrikaJom center a appelé à « reconsidérer la position et l’image du Sénégal qui a toujours été un modèle démocratique en Afrique et dans la sous-région et doit continuer à rester ce modèle car si le Sénégal s'effondre, ça va être la catastrophe pour toute la sous-région ».
Il a solennellement invité les leaders politiques du pouvoir et ceux de l'opposition à « engager le dialogue politique parce que les problèmes politiques doivent trouver des solutions politiques pour ne pas toujours se focaliser sur la judiciarisation. Il est important qu'on commence à « balayer devant notre porte ».
M. Tine a également lancé un appel à ce que les détenus politiques dans l'espace de l'Afrique de l'ouest soient libérés. Il fait allusion aux jeunes du FNDC qui ont été de véritables moteurs pour la démocratie en Guinée-Conakry, aux détenus politiques du Sénégal, du Togo ou encore du Bénin.
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