Un avion de la RAM au décollage (Photo: boeing.com)
«Royal Air Maroc a, en effet, été profondément surpris de recevoir une assignation dans le cadre d’une procédure de référé devant le Tribunal Régional de Dakar, à la demande de l’Etat sénégalais. Cette assignation, signifiée le 30 mars 2009 pour une comparution au 1er avril, et donc sans aucun délai laissé à un éventuel rapprochement des points de vue, symbolise en elle-même le refus de toute discussion», a révélé le communiqué reçu ce jeudi 2 avril. Les autorités de la RAM ont indiqué que «l’Etat sénégalais a demandé la désignation d’un expert judiciaire chargé d’auditer, une fois de plus, la compagnie dans un délai d’un mois et l’obligation pour Royal Air Maroc d’assurer la continuité de la gestion de la Compagnie sous peine d’une condamnation à une astreinte exagérément lourde». Et de préciser : «en parallèle, et en contradiction avec ce qui précède, les comptes d’Air Sénégal International ont été bloqués par l’Agence chargée de récupérer les taxes aéroportuaires, ce qui ne peut qu’entraîner à court terme l’arrêt des activités de la Compagnie».
L’actionnaire majoritaire de Air Sénégal International (ASI) a tenu à faire comprendre que la «Royal Air Maroc, qui a toujours veillé à préserver les intérêts d’Air Sénégal International et à protéger les emplois de ses collaborateurs, enregistre avec beaucoup de stupéfaction, d’incompréhension et de regret cette attitude de la Partie Sénégalaise qui risque de ruiner le pavillon national».
La tentation à la rupture et à l’affrontement de l’Etat dénoncée
Revenant sur les efforts consentis pour préserver la crédibilité de ASI et maintenir la compagnie en vie, la partie marocaine a relévé: «cette initiative n’a pas été prise en considération par les partenaires sénégalais qui, au contraire, ont choisi, contre toute attente, l’option judiciaire et la tentation de la rupture et de l’affrontement».
Répondant au communiqué du ministère de l’Equipement et des Transports qui dénonce le refus de la RAM d’être auditée dans sa gestion de Air Sénégal International, elle a indiqué que «l’audit diligenté au 1er semestre 2008 par l’Etat du Sénégal sur les comptes de l’entreprise, et pour lequel ASI a ouvert tous ses livres et répondu à toutes les demandes, est demeuré sans suite connue».
La RAM a, par ailleurs, rappelé que «ce n’est pas la partie marocaine qui à l’origine a été demandeuse d’un retrait, qu’elle a, en revanche toujours, répondu avec la plus grande transparence aux questions des différents auditeurs qui ont examiné les comptes d’Air Sénégal International et qu’elle n’a rien à cacher ni à se reprocher, qu’elle a toujours privilégié le dialogue à l’affrontement et toujours érigé en priorité la traditionnelle amitié maroco-sénégalaise, qu’elle souffre depuis longtemps du silence de ses partenaires et du brouillard qui entoure leurs intentions, que la mise en cause publique et judiciaire d’un différend au sein d’Air Sénégal International entame un peu plus encore la réputation de l’entreprise et sa crédibilité auprès de ses différents publics, que la situation de crise économique mondiale, et celle du secteur aéronautique en particulier, ne permet aucun écart de gestion ni improvisation, sauf à mettre en cause la survie d’une compagnie, l’emploi de son personnel et les facilités de déplacement de ses passagers, et en particulier des voyageurs sénégalais».
L’actionnaire majoritaire de Air Sénégal International (ASI) a tenu à faire comprendre que la «Royal Air Maroc, qui a toujours veillé à préserver les intérêts d’Air Sénégal International et à protéger les emplois de ses collaborateurs, enregistre avec beaucoup de stupéfaction, d’incompréhension et de regret cette attitude de la Partie Sénégalaise qui risque de ruiner le pavillon national».
La tentation à la rupture et à l’affrontement de l’Etat dénoncée
Revenant sur les efforts consentis pour préserver la crédibilité de ASI et maintenir la compagnie en vie, la partie marocaine a relévé: «cette initiative n’a pas été prise en considération par les partenaires sénégalais qui, au contraire, ont choisi, contre toute attente, l’option judiciaire et la tentation de la rupture et de l’affrontement».
Répondant au communiqué du ministère de l’Equipement et des Transports qui dénonce le refus de la RAM d’être auditée dans sa gestion de Air Sénégal International, elle a indiqué que «l’audit diligenté au 1er semestre 2008 par l’Etat du Sénégal sur les comptes de l’entreprise, et pour lequel ASI a ouvert tous ses livres et répondu à toutes les demandes, est demeuré sans suite connue».
La RAM a, par ailleurs, rappelé que «ce n’est pas la partie marocaine qui à l’origine a été demandeuse d’un retrait, qu’elle a, en revanche toujours, répondu avec la plus grande transparence aux questions des différents auditeurs qui ont examiné les comptes d’Air Sénégal International et qu’elle n’a rien à cacher ni à se reprocher, qu’elle a toujours privilégié le dialogue à l’affrontement et toujours érigé en priorité la traditionnelle amitié maroco-sénégalaise, qu’elle souffre depuis longtemps du silence de ses partenaires et du brouillard qui entoure leurs intentions, que la mise en cause publique et judiciaire d’un différend au sein d’Air Sénégal International entame un peu plus encore la réputation de l’entreprise et sa crédibilité auprès de ses différents publics, que la situation de crise économique mondiale, et celle du secteur aéronautique en particulier, ne permet aucun écart de gestion ni improvisation, sauf à mettre en cause la survie d’une compagnie, l’emploi de son personnel et les facilités de déplacement de ses passagers, et en particulier des voyageurs sénégalais».