Derrière ses lunettes rondes cerclées d’acier, Bradley Manning commence son témoignage d’une voix tremblante. « J’étais complètement perdu », raconte le jeune soldat qui évoque la peur, le stress et les humiliations auxquelles il était soumis durant sa détention.
Vêtu d’un élégant uniforme militaire, cravate ajustée, Bradley Manning raconte comment il a rapidement perdu les privilèges des premières semaines de détention. Emprisonné au Koweït, il avait droit à des livres et à ses effets personnels. L’analyste du renseignement militaire a même pu passer trois appels téléphoniques à sa tante et à son compagnon de l’époque.
Mais dès son transfert sur le sol américain à Quantico près de Washington, le jeune homme est privé de tout, et sous surveillance permanente anti-suicide. « Les gardes venaient vérifier toutes les cinq minutes. Je n’avais droit qu’à 20 minutes de promenade en plein air par jour », raconte Bradley Manning.
Sur le sol du tribunal, son avocat fait tracer à la craie les dimensions de sa cellule : deux mètres par deux mètres et demi. David Coombs fait également venir dans la salle le matelas, la couverture sommaire et la veste anti-suicide que Manning devait porter.
Tout cela pour obtenir l’abandon de toutes les charges à l’encontre de son client pour « punition illégale préventive ». Ce vendredi 30 novembre, c'est au tour de l’accusation d’interroger Bradley Manning.
RFI
Vêtu d’un élégant uniforme militaire, cravate ajustée, Bradley Manning raconte comment il a rapidement perdu les privilèges des premières semaines de détention. Emprisonné au Koweït, il avait droit à des livres et à ses effets personnels. L’analyste du renseignement militaire a même pu passer trois appels téléphoniques à sa tante et à son compagnon de l’époque.
Mais dès son transfert sur le sol américain à Quantico près de Washington, le jeune homme est privé de tout, et sous surveillance permanente anti-suicide. « Les gardes venaient vérifier toutes les cinq minutes. Je n’avais droit qu’à 20 minutes de promenade en plein air par jour », raconte Bradley Manning.
Sur le sol du tribunal, son avocat fait tracer à la craie les dimensions de sa cellule : deux mètres par deux mètres et demi. David Coombs fait également venir dans la salle le matelas, la couverture sommaire et la veste anti-suicide que Manning devait porter.
Tout cela pour obtenir l’abandon de toutes les charges à l’encontre de son client pour « punition illégale préventive ». Ce vendredi 30 novembre, c'est au tour de l’accusation d’interroger Bradley Manning.
RFI
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