John Brennan est confirmé à la tête de la CIA par le Sénat américain, Washington, le 7 mars 2013. .
A 57 ans, John Brennan est un pur produit de la CIA où il a passé plus de 25 ans. Directeur de cabinet du chef de l’agence de renseignement puis directeur du Centre national de lutte antiterroriste, cet ancien espion, spécialiste d’al-Qaïda, avait déjà été candidat à la tête de la CIA. C’était en 2009. Mais ses déclarations justifiant le programme de détention et d’interrogation de l’agence sous le gouvernement de George Bush avaient torpillé sa candidature.
Depuis, John Brennan occupait donc les fonctions de conseiller personnel de Barack Obama sur la lutte antiterroriste. Il fait partie des personnes présentes dans la « situation room », le jour du raid contre Oussama Ben Laden immortalisé sur la célèbre photo officielle.
C’est également lui qui était chargé du très controversé programme américain de drones, et la liste de « personnalités à abattre » appartenant à al-Qaïda au Pakistan, en Somalie et au Yémen.
C’est justement l’opacité autour de ce programme que les républicains dénonçaient ces dernières semaines, retardant la nomination du nouveau patron de la CIA. Le 7 mars, le très libertaire sénateur du Kentucky, Rand Paul avait empêché la tenue du vote du Sénat, en gardant la parole pendant plus de 13 heures d’affilée pour obtenir des éclaircissements de la part de la Maison Blanche.
Source : Rfi.fr
Depuis, John Brennan occupait donc les fonctions de conseiller personnel de Barack Obama sur la lutte antiterroriste. Il fait partie des personnes présentes dans la « situation room », le jour du raid contre Oussama Ben Laden immortalisé sur la célèbre photo officielle.
C’est également lui qui était chargé du très controversé programme américain de drones, et la liste de « personnalités à abattre » appartenant à al-Qaïda au Pakistan, en Somalie et au Yémen.
C’est justement l’opacité autour de ce programme que les républicains dénonçaient ces dernières semaines, retardant la nomination du nouveau patron de la CIA. Le 7 mars, le très libertaire sénateur du Kentucky, Rand Paul avait empêché la tenue du vote du Sénat, en gardant la parole pendant plus de 13 heures d’affilée pour obtenir des éclaircissements de la part de la Maison Blanche.
Source : Rfi.fr