Faire payer les entreprises les plus polluantes et récompenser les sociétés propres. C'est un revirement politique total pour les Etats-Unis que propose le président Barack Obama, avec la création d'un marché des droits d'émission de gaz carbonique, alors même que le pays n'a toujours pas ratifié le protocole de Kyoto sur la réduction des émissions de gaz à effet de serre.
Le président américain compte ainsi lever, à partir de 2012, quatre-vingts milliards de dollars par an auprès des entreprises polluantes. Quinze milliards serviraient à financer des investissements dans les énergies propres et 65 milliards compenseraient dans le budget fédéral des réductions d'impôts destinés aux familles les moins riches et aux entreprises. Des réductions d'impôts censées leur permettre de passer plus facilement aux énergies propres.
Sur le plan strictement environnemental, ce marché du droit à polluer et le développement des énergies propres pourraient permettre aux Etats-Unis de réduire leurs émission de gaz à effet de serre de 14% en 2020 et de plus de 80% d'ici 2050, par rapport à leur niveau de 2005.
La création de ce mécanisme doit encore passer par l'adoption, par le Congrès, d'une loi instituant les quotas qui seront ensuite achetés par les entreprises. Une proposition qui promet des débats tendus car tout le monde n'y est pas favorable, ni chez les républicains, ni chez les démocrates.
Le président américain compte ainsi lever, à partir de 2012, quatre-vingts milliards de dollars par an auprès des entreprises polluantes. Quinze milliards serviraient à financer des investissements dans les énergies propres et 65 milliards compenseraient dans le budget fédéral des réductions d'impôts destinés aux familles les moins riches et aux entreprises. Des réductions d'impôts censées leur permettre de passer plus facilement aux énergies propres.
Sur le plan strictement environnemental, ce marché du droit à polluer et le développement des énergies propres pourraient permettre aux Etats-Unis de réduire leurs émission de gaz à effet de serre de 14% en 2020 et de plus de 80% d'ici 2050, par rapport à leur niveau de 2005.
La création de ce mécanisme doit encore passer par l'adoption, par le Congrès, d'une loi instituant les quotas qui seront ensuite achetés par les entreprises. Une proposition qui promet des débats tendus car tout le monde n'y est pas favorable, ni chez les républicains, ni chez les démocrates.