C’est un discours très formel et empreint de tristesse que Barack Obama a prononcé en l’honneur de John Fitzgerald Kennedy. Le 35ème président des Etats-Unis a manifestement offert à son pays une impulsion que l’Amérique n’a plus connue depuis, il est considéré par une majorité de ses concitoyens comme le plus grand président américain. Barack Obama a donc salué en John Kennedy, un homme pour qui rien n’était impossible, et pour lequel le dépassement de soi était quotidien :
« C’est l’héritage d’un homme qui aurait pu se retirer et vivre dans le luxe, mais qui a choisi d’entrer dans l’arène. C’est pourquoi 50 ans après, John Kennedy est passé à la postérité, comme de son vivant. Il reste dans notre esprit, non pas car il est parti trop tôt, mais par ce qu’il incarnait pour ceux qu’il dirigeait : tenace, résolu, sans peur qui défiait l’impossible, et avant tout déterminé à changer le monde. Jamais satisfait de ce qui était, mais pensant à ce qui pouvait être. Fidèles à son idéal, on doit se souvenir que le pouvoir de changer ce pays nous appartient. C’est l’héritage de la famille Kennedy, et c’est une responsabilité que nous acceptons. L’inflexible conviction que la puissance d’une nation repose sur son peuple et sur la liberté, était sa philosophie, c’est son héritage. Un héritage qui laisse sa trace sur la lune. Il avait dit que nous irions, et nous l’avons fait ».
Les survivants du clan Kennedy étaient présents pour cette cérémonie, et on se souvient qu’au moment de la campagne présidentielle, en 2007, la famille, bien que proche du couple Clinton, avait choisi de soutenir le candidat Barack Obama. Caroline Kennedy, la fille du président assassiné, était même sortie de son habituel silence pour engager les électeurs à choisir Obama, l’homme, qui selon ses propres termes pouvaient incarner le même espoir que John Kennedy en son temps.
Demain, c’est Dallas, qui organise sur les lieux même de l’assassinat de John F.Kennedy, une cérémonie, ce sera la première fois en 50 ans.
Source : Rfi.fr