Loin d’encourager une éventuelle détente des relations avec Téhéran, certains élus américains militent en faveur d’un nouveau renforcement des sanctions, à l’aube de cette nouvelle réunion de Genève.
Leurs arguments : ce sont ces sanctions qui ont mis les Iraniens à genoux, les forçant à venir à la table de négociation. Si les Etats-Unis relâchent la pression, nous n’aurons plus de levier.
« Nombre d’entre nous sont inquiets à l’idée d’abandonner notre levier sans recevoir suffisamment en retour, s'inquiète Bob Corker, sénateur républicain du Tennessee, membre de la commission des Affaires étrangères, c’est préoccupant si ce genre d’accord d’étape devient la norme. Une fois que vous avez signé ce type de compromis, vous ne pouvez plus rien faire. »
→ A (RE)LIRE : Washington ne veut pas de sanctions supplémentaires -
Toutefois la levée de certaines sanctions, notamment le déblocage d’avoirs iraniens, dépend directement de la Maison Blanche. Le Congrès peut voter d’autres mesures, mais ne peut s’opposer à une décision de Barack Obama.
Le président tente toutefois une approche pédagogique : expliquer sa stratégie de détente aux élus américains avant d’agir. Et le calendrier n’est pas mauvais pour Barack Obama. Tout va s’arrêter aux Etats-Unis avec la semaine de Thanksgiving, le Congrès est en vacances, cela laisse peut-être une fenêtre pour parvenir à un accord d’étape avec l’Iran.
Source : Rfi.fr
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