Le scénario n’est que trop familier. L’auteur de la fusillade n’était autre que l’un des élèves du lycée, un jeune amérindien, identifié comme Jaylen Ray Fryberg. Le jeune garçon a sorti un revolver de calibre 40 dans la cafétéria et a commencé à tirer sur plusieurs de ses camarades, en tuant un et en blessant grièvement quatre autres.
« J’ai vu trois gamins tomber de leur table sur le sol, comme s’ils étaient morts, décrit un lycéen témoin de la scène. Je me suis précipité sous une table aussi vite que j’ai pu et quand les tirs ont cessé j’ai levé la tête, j’ai vu qu’il essayait de recharger son revolver et je me suis enfui dans la direction opposée en courant le plus vite possible ».
Deux garçons et deux filles ont été blessés à la tête. Trois sont dans un état très critique, le quatrième dans un état grave. Le tireur a retourné son arme contre lui.
La police qui a fouillé l’établissement salle par salle a conclu que Fryberg n’avait pas de complice. Souvent, les auteurs de ce genre de fusillade sont des solitaires moqués, voire brutalisés par les autres élèves. Mais Fryberg était très populaire. Un chagrin d’amour pourrait avoir été la cause de son geste. Il avait été rejeté par une fille qui est l’une des victimes. Sur son compte Twitter, le jeune homme avait posté un dernier message : « Ça ne va pas durer… Ça ne dure jamais ».