
Les Démocrates promettent de ne rien lâcher. Dans une lettre adressée à Donald Trump, le chef de la minorité à la Chambre des Représentants réclame, comme nombre de ses collègues, la démission du chef du Pentagone après la révélation de l’affaire, rapporte notre correspondante à New York, Loubna Anaki. « Pete Hegseth est le secrétaire à la Défense le plus incompétent de l’histoire américaine », écrit Hakeem Jeffries dans sa lettre au président. Il accuse le secrétaire de la Défense d’avoir « agi avec désinvolture et imprudence en partageant des plans de guerre détaillés sur un groupe de discussion non sécurisé ».
Les Démocrates réclament aussi la démission du conseiller à la sécurité nationale Mike Waltz, à l’origine de la création du groupe de discussion sur Signal. Quelques rares voix républicaines se sont jointes aux critiques appelant à une enquête interne, pour « Éviter que de telles failles ne se reproduisent ».
Pas sûr que l’affaire se termine là, puisque le journaliste de The Atlantic a fait savoir qu’il avait d’autres informations à révéler.
De son côté, la Maison Blanche tente de minimiser l’affaire. Sur Fox News, Mike Waltz a dit assumer toute la responsabilité, tout en reconnaissant avoir créé le groupe de discussion, mais insistant sur le fait qu’il ignorait comment le journaliste de The Atlantic s’est retrouvé là. « Maintenant, il faut passer à autre chose », a-t-il ajouté.
Trump parle d’un « pépin (…) sans gravité »
Le président américain, entré en fonction en janvier, a estimé lors d'un appel téléphonique avec la chaîne NBC qu'il s'agissait du « seul pépin en deux mois, et au final sans gravité ».
Donald Trump a ensuite déclaré que Jeffrey Goldberg, qui a révélé avoir été ajouté par erreur à un groupe de discussions des plus hauts responsables américains, était un « tordu ». Il a assuré que « tout le monde se fiche » de ce que publie The Atlantic, dont Jeffrey Goldberg est le rédacteur en chef.
À propos de son conseiller à la sécurité nationale Mike Waltz, le président a dit qu'« il fait de son mieux » et « c'est un homme très bien ». Donald Trump a jugé, pendant un échange avec la presse à la Maison Blanche, que ce dernier n'avait pas à s'excuser.
« S’il n’y avait pas d’informations classifiées, pourquoi ne pouvez-vous pas partager la discussion ? »
« Il n'y avait pas d'informations classifiées partagées » a affirmé pour sa part la directrice du renseignement Tulsi Gabbard, assaillie de questions par les élus démocrates pendant une audition, prévue de longue date, au Sénat. « S’il n’y avait pas d’informations classifiées, pourquoi ne pouvez-vous pas partager l’intégralité de la discussion avec nous ? », demande le sénateur démocrate Mark Warner pendant l’audition.
Différemment de Tulsi Gabbard, le patron de la CIA John Ratcliffe a lui admis avoir participé à cette boucle de messages. Auditionné en même temps que Mme Gabbard, il a toutefois défendu un usage « autorisé et légal » selon lui de cette application pour ces échanges entre le vice-président JD Vance, le ministre de la Défense Pete Hegseth et le chef de la diplomatie Marco Rubio, parmi d'autres.
Le sénateur démocrate Mark Warner a ainsi fustigé « l'attitude négligente, imprudente, incompétente » des lieutenants du président républicain.
L’affaire semble du pain béni pour l'opposition démocrate, qui peinait jusqu'ici à trouver un angle d'attaque contre Donald Trump.
Les Démocrates réclament aussi la démission du conseiller à la sécurité nationale Mike Waltz, à l’origine de la création du groupe de discussion sur Signal. Quelques rares voix républicaines se sont jointes aux critiques appelant à une enquête interne, pour « Éviter que de telles failles ne se reproduisent ».
Pas sûr que l’affaire se termine là, puisque le journaliste de The Atlantic a fait savoir qu’il avait d’autres informations à révéler.
De son côté, la Maison Blanche tente de minimiser l’affaire. Sur Fox News, Mike Waltz a dit assumer toute la responsabilité, tout en reconnaissant avoir créé le groupe de discussion, mais insistant sur le fait qu’il ignorait comment le journaliste de The Atlantic s’est retrouvé là. « Maintenant, il faut passer à autre chose », a-t-il ajouté.
Trump parle d’un « pépin (…) sans gravité »
Le président américain, entré en fonction en janvier, a estimé lors d'un appel téléphonique avec la chaîne NBC qu'il s'agissait du « seul pépin en deux mois, et au final sans gravité ».
Donald Trump a ensuite déclaré que Jeffrey Goldberg, qui a révélé avoir été ajouté par erreur à un groupe de discussions des plus hauts responsables américains, était un « tordu ». Il a assuré que « tout le monde se fiche » de ce que publie The Atlantic, dont Jeffrey Goldberg est le rédacteur en chef.
À propos de son conseiller à la sécurité nationale Mike Waltz, le président a dit qu'« il fait de son mieux » et « c'est un homme très bien ». Donald Trump a jugé, pendant un échange avec la presse à la Maison Blanche, que ce dernier n'avait pas à s'excuser.
« S’il n’y avait pas d’informations classifiées, pourquoi ne pouvez-vous pas partager la discussion ? »
« Il n'y avait pas d'informations classifiées partagées » a affirmé pour sa part la directrice du renseignement Tulsi Gabbard, assaillie de questions par les élus démocrates pendant une audition, prévue de longue date, au Sénat. « S’il n’y avait pas d’informations classifiées, pourquoi ne pouvez-vous pas partager l’intégralité de la discussion avec nous ? », demande le sénateur démocrate Mark Warner pendant l’audition.
Différemment de Tulsi Gabbard, le patron de la CIA John Ratcliffe a lui admis avoir participé à cette boucle de messages. Auditionné en même temps que Mme Gabbard, il a toutefois défendu un usage « autorisé et légal » selon lui de cette application pour ces échanges entre le vice-président JD Vance, le ministre de la Défense Pete Hegseth et le chef de la diplomatie Marco Rubio, parmi d'autres.
Le sénateur démocrate Mark Warner a ainsi fustigé « l'attitude négligente, imprudente, incompétente » des lieutenants du président républicain.
L’affaire semble du pain béni pour l'opposition démocrate, qui peinait jusqu'ici à trouver un angle d'attaque contre Donald Trump.