C'est un nouveau revers pour l'administration Trump. L’ordre de laisser la radio Voice of America reprendre sa programmation, tout comme pour d'autres médias publics américains, n’est que le dernier exemple du travail des juges qui détricotent les actions imposées par Donald Trump par décrets présidentiels, rapporte notre correspondante à New York, Carrie Nooten.
Mardi 22 avril, le juge Royce Lamberth, saisi en urgence, a enjoint le gouvernement américain de réintégrer les employés de l'agence qui supervise ces médias, l'USAGM. Il a également ordonné la reprise du versement des subventions allouées par le Congrès, mais suspendues depuis mars. Dans sa décision, le magistrat a estimé que le gouvernement n'avait pas produit d'éléments démontrant que ces médias ne respectaient pas la mission qui leur a été assignée par le Congrès.
Faute de preuves de ces dérives présumées, « il est difficile d'imaginer exemple plus clair d'une décision arbitraire et capricieuse » que celle prise par le gouvernement américain, a considéré le juge Lamberth. Ce dernier a aussi affirmé que l'administration Trump n'avait pas autorité sur des fonds fédéraux votés par le Congrès et que l'USAGM n'était qu'une courroie de transmission pour transférer cet argent aux médias concernés. Créé en 1942, VOA a été conçu comme un média de contre-propagande, destiné notamment aux populations soumises à des régimes autoritaires, en particulier du bloc soviétique de l'est de l'Europe durant la guerre froide. Radio Free Asia et Middle East Broadcasting Networks (MBN) une plateforme d'information destinée au Moyen-Orient, sont également concernés.
L’administration Trump voulait-elle supprimer le marquage X sur les passeports des personnes non binaires ? C’est ce qu’avait affirmé Donald Trump le jour de son investiture. Une juge a interdit à l’administration fédérale d’appliquer le décret présidentiel. Des plaignants ont argué qu’ils avaient le droit à des documents d’identité les plus précis et corrects possibles. Au total, les questions de diversité, de minorités ethniques, de genre ou de religion, au cœur des batailles culturelles qui enflamment la société américaine, ont fait l'objet de près de 40 décrets.
Quelques jours plus tôt, c’est une autre juge qui a ordonné le déblocage des fonds alloués à l’environnement, au climat ou aux infrastructures que Donald Trump avait bloqués en janvier. Sur le papier, l’administration Trump doit faire marche arrière.
Même conclusion pour l’aide américaine à l’étranger : elle est censée reprendre au plus vite. Enfin, dans le cas de licenciements des agents fédéraux : les Parcs nationaux ont finalement eu gain de cause et prévoient de réembaucher 7 700 agents saisonniers cet été.
Mardi 22 avril, le juge Royce Lamberth, saisi en urgence, a enjoint le gouvernement américain de réintégrer les employés de l'agence qui supervise ces médias, l'USAGM. Il a également ordonné la reprise du versement des subventions allouées par le Congrès, mais suspendues depuis mars. Dans sa décision, le magistrat a estimé que le gouvernement n'avait pas produit d'éléments démontrant que ces médias ne respectaient pas la mission qui leur a été assignée par le Congrès.
Faute de preuves de ces dérives présumées, « il est difficile d'imaginer exemple plus clair d'une décision arbitraire et capricieuse » que celle prise par le gouvernement américain, a considéré le juge Lamberth. Ce dernier a aussi affirmé que l'administration Trump n'avait pas autorité sur des fonds fédéraux votés par le Congrès et que l'USAGM n'était qu'une courroie de transmission pour transférer cet argent aux médias concernés.
Fin mars, un autre magistrat fédéral, siégeant à New York, avait déjà suspendu la décision de mettre fin aux activités de ces médias publics.
Washington obligé de rétablir les passeports non binaires et les fonds pour l'environnement
L’administration Trump voulait-elle supprimer le marquage X sur les passeports des personnes non binaires ? C’est ce qu’avait affirmé Donald Trump le jour de son investiture. Une juge a interdit à l’administration fédérale d’appliquer le décret présidentiel. Des plaignants ont argué qu’ils avaient le droit à des documents d’identité les plus précis et corrects possibles. Au total, les questions de diversité, de minorités ethniques, de genre ou de religion, au cœur des batailles culturelles qui enflamment la société américaine, ont fait l'objet de près de 40 décrets.
Même conclusion pour l’aide américaine à l’étranger : elle est censée reprendre au plus vite. Enfin, dans le cas de licenciements des agents fédéraux : les Parcs nationaux ont finalement eu gain de cause et prévoient de réembaucher 7 700 agents saisonniers cet été.
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