C’est la première fois depuis trois ans que l’opposition républicaine vote un relèvement du plafond de la dette sans condition, la fermeté de Barack Obama a donc porté ses fruits. Jusque là, les conservateurs avaient obtenu des concessions à chaque vote, mais en 2011, les marchandages politiques ont provoqué une crise de confiance au point que la note des Etats-Unis avait été rétrogradée.
Le président américain a donc changé de stratégie. Plus de négociations, plus de chantage, dit Barack Obama. Le plafond de la dette doit être relevé sans condition, c’est ce qui a donc été obtenu. Et cela témoigne de la crise au sein de la tendance républicaine, très divisée, qui a reculé sur toutes ses exigences.
Le Tea Party, l’aile extrémiste, est en conflit ouvert avec la direction du parti conservateur. L’extrême droite était en effet prête à aller au défaut de paiement, mais l’état-major a bloqué la démarche. Les noms d’oiseaux ont volé, le psychodrame dans l’opposition est public.
Le plafond de la dette est donc relevé, jusqu’en 2015 seulement, le temps pour chacun, d’aller aux élections de mi-mandat et de voir comment évolue l’équilibre des forces.
Source : Rfi.fr
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