Le virage à droite toute du milliardaire sud-africain rend visiblement les acheteurs frileux. Au global, les ventes de Tesla ont reculé pour la première fois en 2024. En France et en Allemagne, où Elon Musk fait ouvertement campagne pour le parti d'extrême droite AfD, elles ont même reculé de 60 % en janvier, alors que le marché des véhicules électriques est lui resté stable, indique Nathanaël Vittrant du service économie de RFI.
Quant au cybertruck, le pick-up angulaire dernier-né de chez Tesla, les ventes ont tellement ralenti fin 2024 que l'entreprise a dû se résoudre à baisser significativement ses prix. Qu'importe, pendant qu'il était occupé de la main gauche à sabrer dans les dépenses fédérales et à tailler dans les programmes sociaux profitant, selon lui, à « une classe parasite », de la main droite, il signait un contrat avec le département d'État américain.
Le ministère des Affaires étrangères s'est engagé à lui acheter pour 400 millions de dollars de cybertrucks blindés. Largement de quoi compenser les plus de 260 millions de dollars investis par Elon Musk dans la campagne Trump. L'intraitable pourfendeur des dépenses publiques n'y a cette fois rien vu à redire. Les prises de position d'Elon Musk aux côtés de Donald Trump font « peur » à des acheteurs de Tesla en Europe, et des appels au boycott ont été lancés. Mais il reste difficile d'évaluer à quel point le milliardaire effraie les potentiels clients.
À Francfort, en Allemagne, Enrico Parano, cadre bancaire de 60 ans, reconnaît que « bien que la voiture soit très bonne », il réfléchirait « aujourd'hui très attentivement avant de l'acheter, en raison du comportement de Musk ». Il envisage de vendre ses actions Tesla.
« Contribuer à donner du fric à ce type fait peur », renchérit Adriaan, un jeune médecin français qui a acheté une Tesla d'occasion. Il craint cependant qu'on aille vers « une catastrophe (climatique, NDLR) encore pire que l'accession au pouvoir de l'autre fou (Donald Trump) » si l'on freine sur l'électrification des voitures.
Quant au cybertruck, le pick-up angulaire dernier-né de chez Tesla, les ventes ont tellement ralenti fin 2024 que l'entreprise a dû se résoudre à baisser significativement ses prix. Qu'importe, pendant qu'il était occupé de la main gauche à sabrer dans les dépenses fédérales et à tailler dans les programmes sociaux profitant, selon lui, à « une classe parasite », de la main droite, il signait un contrat avec le département d'État américain.
Le ministère des Affaires étrangères s'est engagé à lui acheter pour 400 millions de dollars de cybertrucks blindés. Largement de quoi compenser les plus de 260 millions de dollars investis par Elon Musk dans la campagne Trump. L'intraitable pourfendeur des dépenses publiques n'y a cette fois rien vu à redire.
Appels au boycott
À Francfort, en Allemagne, Enrico Parano, cadre bancaire de 60 ans, reconnaît que « bien que la voiture soit très bonne », il réfléchirait « aujourd'hui très attentivement avant de l'acheter, en raison du comportement de Musk ». Il envisage de vendre ses actions Tesla.
« Contribuer à donner du fric à ce type fait peur », renchérit Adriaan, un jeune médecin français qui a acheté une Tesla d'occasion. Il craint cependant qu'on aille vers « une catastrophe (climatique, NDLR) encore pire que l'accession au pouvoir de l'autre fou (Donald Trump) » si l'on freine sur l'électrification des voitures.
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