Lloyd Austin, dont plusieurs hospitalisations gardées secrètes pour un cancer de la prostate, ont suscité la controverse, avait été admis plus tôt dans la journée à l'hôpital pour « un problème urgent de la vessie », avant de déléguer ses fonctions à son adjointe.
« Ce soir, après une série de tests et d'évaluations, le secrétaire a été admis dans l'unité de soins intensifs du Centre médical militaire national Walter Reed pour des soins de support et une étroite surveillance », a indiqué le Pentagone dans un communiqué. « À cette heure, il n'est pas clair combien de temps le ministre Austin restera hospitalisé », précise le communiqué des Dr John Maddox et Gregory Chesnut.
« Le problème de vessie actuel ne devrait pas affecter son complet rétablissement prévu. Son pronostic pour le cancer reste excellent », ajoutent les médecins. Depuis dimanche 17 heures (22 heures TU), la secrétaire adjointe à la Défense Kathleen Hicks assume les fonctions de cheffe du Pentagone. Quelques heures auparavant, le Pentagone avait pourtant indiqué que Lloyd Austin s'était « rendu à l'hôpital avec les systèmes de communications classifiées et non classifiées nécessaires » pour exercer ses fonctions.
Secret gardé sur son cancer de la prostate
La Maison-Blanche et le Congrès ont été informés, a assuré le Pentagone. Lors d'une conférence de presse le 1er février, le secrétaire à la Défense, 70 ans, s'était excusé d'avoir gardé le secret sur son cancer de la prostate, une affaire qui a provoqué un tollé dans le pays. Car en pleine année électorale et alors que les États-Unis, première puissance militaire mondiale, suivent de près deux conflits majeurs en Ukraine et dans la bande de Gaza, le septuagénaire a été opéré et deux fois hospitalisé en décembre et en janvier sans que le président Joe Biden n'en sache rien.
« C'était une erreur », avait reconnu le ministre lors de ce point de presse auquel il s'est présenté avec une démarche encore raide. « J'aurais dû informer le président de mon diagnostic de cancer. J'aurais aussi dû le dire à mon équipe et à la population américaine et j'en assume l'entière responsabilité. Je présente mes excuses à mes collègues et à la population américaine », avait-il ajouté.
Le ministre avait cependant tenu à dire « très clairement qu'il n'y a pas eu de vacance du pouvoir et (qu'il n'y a eu) aucun risque pour le commandement et le contrôle du ministère ». Il avait indiqué avoir « directement » présenté ses excuses à M. Biden et que ce dernier avait réagi « avec grâce ».
L'affaire avait provoqué la stupéfaction jusque dans le camp démocrate et suscité des appels de républicains à la démission de Lloyd Austin. Cette fois, son ministère a promptement communiqué sur sa nouvelle hospitalisation : les médias ont été prévenus à peu près deux heures après son départ à l'hôpital.
« Ce soir, après une série de tests et d'évaluations, le secrétaire a été admis dans l'unité de soins intensifs du Centre médical militaire national Walter Reed pour des soins de support et une étroite surveillance », a indiqué le Pentagone dans un communiqué. « À cette heure, il n'est pas clair combien de temps le ministre Austin restera hospitalisé », précise le communiqué des Dr John Maddox et Gregory Chesnut.
« Le problème de vessie actuel ne devrait pas affecter son complet rétablissement prévu. Son pronostic pour le cancer reste excellent », ajoutent les médecins. Depuis dimanche 17 heures (22 heures TU), la secrétaire adjointe à la Défense Kathleen Hicks assume les fonctions de cheffe du Pentagone. Quelques heures auparavant, le Pentagone avait pourtant indiqué que Lloyd Austin s'était « rendu à l'hôpital avec les systèmes de communications classifiées et non classifiées nécessaires » pour exercer ses fonctions.
Secret gardé sur son cancer de la prostate
La Maison-Blanche et le Congrès ont été informés, a assuré le Pentagone. Lors d'une conférence de presse le 1er février, le secrétaire à la Défense, 70 ans, s'était excusé d'avoir gardé le secret sur son cancer de la prostate, une affaire qui a provoqué un tollé dans le pays. Car en pleine année électorale et alors que les États-Unis, première puissance militaire mondiale, suivent de près deux conflits majeurs en Ukraine et dans la bande de Gaza, le septuagénaire a été opéré et deux fois hospitalisé en décembre et en janvier sans que le président Joe Biden n'en sache rien.
« C'était une erreur », avait reconnu le ministre lors de ce point de presse auquel il s'est présenté avec une démarche encore raide. « J'aurais dû informer le président de mon diagnostic de cancer. J'aurais aussi dû le dire à mon équipe et à la population américaine et j'en assume l'entière responsabilité. Je présente mes excuses à mes collègues et à la population américaine », avait-il ajouté.
Le ministre avait cependant tenu à dire « très clairement qu'il n'y a pas eu de vacance du pouvoir et (qu'il n'y a eu) aucun risque pour le commandement et le contrôle du ministère ». Il avait indiqué avoir « directement » présenté ses excuses à M. Biden et que ce dernier avait réagi « avec grâce ».
L'affaire avait provoqué la stupéfaction jusque dans le camp démocrate et suscité des appels de républicains à la démission de Lloyd Austin. Cette fois, son ministère a promptement communiqué sur sa nouvelle hospitalisation : les médias ont été prévenus à peu près deux heures après son départ à l'hôpital.