La plupart de ces mineurs viennent de pays d’Amérique centrale qui n’ont pas de frontières avec les Etats-Unis. Or, la loi américaine ne permet pas de renvoyer les enfants de ces Etats non frontaliers, sans un passage devant la justice, et une évaluation de leur situation. Barack Obama prévient, rares sont ceux qui seront considérés comme des réfugiés, et pourront rester. La grande majorité des mineurs seront expulsés. Le président appelle encore une fois les familles à ne pas envoyer leurs enfants faire ce dangereux voyage vers les Etats-Unis.
Barack Obama a adopté un ton extrêmement sobre, qui contraste avec la polémique qui agite le Congrès. Et malgré l’insistance d’élus démocrates ou républicains, qui défendent d’ailleurs des intérêts divergents, il n’ira pas sur la frontière : « Il n’y a rien qui se passe là-bas sur la frontière, dont je ne suis pas tenu au courant. Ce n’est pas du théâtre ! C’est un problème. Je ne suis pas là pour faire des photos. Mon seul intérêt est de régler le problème ».
Les migrants sans papiers ne sont pas plus nombreux, mais la sécurité à la frontière est plus efficace, a expliqué Barack Obama. Le président américain a demandé aux républicains, comme dans toutes ses interventions, de voter enfin une réforme de la loi sur l’immigration, qui « réglerait le problème pour 20 ans ».
Source : Rfi.fr