Du 21 au 25 octobre 2024, se tiennent au CICAD les États Généraux des Transports Publics, un événement majeur pour le Sénégal organisé dans le cadre de l'Agenda de Transformation Nationale « Sénégal 2050 » et du Plan Yooni Naataangue Horion 2050 (Les Routes du Développement). Sous l'impulsion du Président de la République, Bassirou Diomaye Faye, et du ministre des Infrastructures et des Transports terrestres et aériens, Malick Ndiaye, ces assises visent à moderniser le secteur des transports publics afin de mieux répondre aux besoins croissants des usagers.
Serigne Bamba Sy, secrétaire général du ministère des Infrastructures et des Transports terrestres et aériens, a présenté le document préparatoire des États généraux. Il a insisté sur la nécessité de moderniser le transport ferroviaire, notamment pour désengorger Dakar et favoriser l'exploitation des ressources naturelles et agricoles.
« Le renouveau du chemin de fer et son repositionnement comme alternatif est au cœur des enjeux majeurs », a souligné M. Sy. Il a mis en avant la vision du Président Bassirou Diomaye Faye pour impulser une nouvelle dynamique dans le développement des infrastructures de transport, en soulignant l'importance de la mobilité des biens et des personnes. « C'est dans cet élan que la prise en charge des enjeux de la mobilité des biens et des personnes est cruciale. Un aspect central de cette modernisation repose sur la relance du secteur ferroviaire, notamment avec le repositionnement du chemin de fer comme une alternative stratégique pour améliorer la couverture terrestre régionale, exploiter les ressources naturelles et désengorger Dakar grâce à la création de pôles régionaux et de corridors multi-modaux. a -t-il ajouté»
Le chemin de fer, selon Serigne Bamba Sy, doit jouer un rôle clé dans le transport de marchandises comme le fer de Falamé et le phosphate de Matam, tandis que l'extension du TER vers Diass, Thiès et Mbour est en cours.
Il a également souligné les efforts fournis depuis les années 2000, avec des investissements majeurs dans les infrastructures, notamment l'expansion du réseau routier et autoroutier, ainsi que des améliorations dans l'organisation des transports terrestres. « Entre 2014 et 2023, +883 km de route ont été construits, et presque 200 km de routes ont été réhabilités. » En parallèle, le renouvellement du matériel roulant s'est accéléré avec des bus Aftu et 3D mis en service récemment.
En matière de transport aérien, M. Sy a annoncé que « des progrès ont été réalisés avec la mise en service de l'aéroport international Blaise Diagne (AIBD) et la création de la compagnie Air Sénégal. » Toutefois, malgré ces avancées, il a reconnu que « des problèmes persistent et imposent l'urgence d'adapter la conception de politiques publiques en matière de transports. » Il a cité des défis liés à « la gouvernance, au financement du secteur, ainsi qu'à l'exploitation, en mettant en exergue la problématique de l'insécurité routière et son impact sur le développement socio-économique du pays. »
Gora Khouma, secrétaire général des Transporteurs routiers du Sénégal, a salué cette initiative tout en soulignant les responsabilités des transporteurs dans les accidents. « Le transport au Sénégal est malade. [...] Nous devons changer nos comportements pour l’adapter aux besoins de notre société. » Il a exprimé sa confiance au gouvernement pour améliorer la situation.
Enfin, Momath Cissé, représentant des usagers, a mis l'accent sur l'importance de renouveler le parc automobile pour garantir la sécurité et le confort des passagers. « Le renouvellement du parc automobile parle de la sécurité du terrain, parle du confort, parle de la solidité. » Il a également plaidé pour la modernisation des gares routières et la matérialisation de nouvelles infrastructures.
Pour rappel, ces États Généraux des Transports ont été précédés par deux séminaires préparatoires. Le premier, consacré aux structures de l'État, a permis de dresser un diagnostic détaillé des politiques publiques en matière de transport. Le second, réunissant les acteurs du transport et les partenaires sociaux, a permis d'initier un dialogue inclusif en vue d'établir une feuille de route concertée pour améliorer la sécurité, la résilience, l'efficacité et l'accessibilité des transports publics.
Serigne Bamba Sy, secrétaire général du ministère des Infrastructures et des Transports terrestres et aériens, a présenté le document préparatoire des États généraux. Il a insisté sur la nécessité de moderniser le transport ferroviaire, notamment pour désengorger Dakar et favoriser l'exploitation des ressources naturelles et agricoles.
« Le renouveau du chemin de fer et son repositionnement comme alternatif est au cœur des enjeux majeurs », a souligné M. Sy. Il a mis en avant la vision du Président Bassirou Diomaye Faye pour impulser une nouvelle dynamique dans le développement des infrastructures de transport, en soulignant l'importance de la mobilité des biens et des personnes. « C'est dans cet élan que la prise en charge des enjeux de la mobilité des biens et des personnes est cruciale. Un aspect central de cette modernisation repose sur la relance du secteur ferroviaire, notamment avec le repositionnement du chemin de fer comme une alternative stratégique pour améliorer la couverture terrestre régionale, exploiter les ressources naturelles et désengorger Dakar grâce à la création de pôles régionaux et de corridors multi-modaux. a -t-il ajouté»
Le chemin de fer, selon Serigne Bamba Sy, doit jouer un rôle clé dans le transport de marchandises comme le fer de Falamé et le phosphate de Matam, tandis que l'extension du TER vers Diass, Thiès et Mbour est en cours.
Il a également souligné les efforts fournis depuis les années 2000, avec des investissements majeurs dans les infrastructures, notamment l'expansion du réseau routier et autoroutier, ainsi que des améliorations dans l'organisation des transports terrestres. « Entre 2014 et 2023, +883 km de route ont été construits, et presque 200 km de routes ont été réhabilités. » En parallèle, le renouvellement du matériel roulant s'est accéléré avec des bus Aftu et 3D mis en service récemment.
En matière de transport aérien, M. Sy a annoncé que « des progrès ont été réalisés avec la mise en service de l'aéroport international Blaise Diagne (AIBD) et la création de la compagnie Air Sénégal. » Toutefois, malgré ces avancées, il a reconnu que « des problèmes persistent et imposent l'urgence d'adapter la conception de politiques publiques en matière de transports. » Il a cité des défis liés à « la gouvernance, au financement du secteur, ainsi qu'à l'exploitation, en mettant en exergue la problématique de l'insécurité routière et son impact sur le développement socio-économique du pays. »
Gora Khouma, secrétaire général des Transporteurs routiers du Sénégal, a salué cette initiative tout en soulignant les responsabilités des transporteurs dans les accidents. « Le transport au Sénégal est malade. [...] Nous devons changer nos comportements pour l’adapter aux besoins de notre société. » Il a exprimé sa confiance au gouvernement pour améliorer la situation.
Enfin, Momath Cissé, représentant des usagers, a mis l'accent sur l'importance de renouveler le parc automobile pour garantir la sécurité et le confort des passagers. « Le renouvellement du parc automobile parle de la sécurité du terrain, parle du confort, parle de la solidité. » Il a également plaidé pour la modernisation des gares routières et la matérialisation de nouvelles infrastructures.
Pour rappel, ces États Généraux des Transports ont été précédés par deux séminaires préparatoires. Le premier, consacré aux structures de l'État, a permis de dresser un diagnostic détaillé des politiques publiques en matière de transport. Le second, réunissant les acteurs du transport et les partenaires sociaux, a permis d'initier un dialogue inclusif en vue d'établir une feuille de route concertée pour améliorer la sécurité, la résilience, l'efficacité et l'accessibilité des transports publics.