Le Président de la Banque africaine de développement, Donald Kaberuka
Les raisons du manque de compétitivité des entreprises africaines et du développement du continent ont été passées au peigne fin. Les conclusions de cette étude qui porte sur «la compétitivité Africaine» ont été rendues publiques ce mercredi 10 juin au Cap en Afrique du Sud. «L’accès limité aux services financiers demeure un obstacle de taille pour les entreprises africaines mais les pays africains sont aussi moins compétitifs sur le marché mondial à cause des infrastructures peu développées, des services de soins de santé et d’éducation limités et de la médiocrité des cadres institutionnels», a relevé l’étude commanditée par le Forum Economique, la Banque Mondiale et la Banque Africaine de Développement (BAD).
Ce rapport a indiqué que «les entreprises africaines peuvent devenir nettement plus compétitives, si les gouvernements africains et leurs partenaires internationaux améliorent l’accès aux financements, ne cèdent pas à la pression qui les pousse à ériger des obstacles au commerce, modernisent les infrastructures, améliorent les systèmes de soins de santé et d’éducation et renforcent les institutions».
Après un diagnostic sans complaisance, l’étude a proposé des lignes d’action à court et à long terme. Pour le court terme, elle a suggère de «renforcer l’accès aux services financiers par des mesures de promotion du marché et de maintenir les marchés ouverts aux échanges commerciaux. Il importe encore plus à présent de moderniser les mécanismes nécessaires à des systèmes financiers solides, efficaces et ouverts». Mais aussi de «maintenir les marchés ouverts aux échanges commerciaux. Aussi les dirigeants africains doivent-ils résister aux pressions politiques qui les poussent à ériger des obstacles au commerce, qui rendraient encore plus difficile la relance dans la région».
S’agissant du long terme, le rapport préconise des actions sur le plan : «l’infrastructure qui demeure l’un des obstacles majeurs à l’exercice de l’activité des entreprises en Afrique. L’énergie et les transports sont parmi les principaux obstacles à la croissance de la productivité et de la compétitivité en Afrique. Investir dans la modernisation des infrastructures non seulement placerait l’Afrique sur une trajectoire de croissance plus élevée, mais contribuerait aussi à la relance budgétaire à un moment crucial». Aussi sur «les systèmes d’éducation de base et de soins de santé qui sont inefficaces et brident l’exploitation du potentiel de production du continent. Ce domaine est peut-être celui qui vient au premier rang des priorités. Si les systèmes d’éducation et de soins de santé ne sont pas améliorés en Afrique, les entreprises continueront d’être freinées dans leur progression dans la chaîne de valorisation, et le développement économique sera entravé». Et enfin, «la bonne gouvernance et des instances dirigeantes solides et éclairées dont l’Afrique devrait offrir plus d’exemples. Des structures institutionnelles solides et transparentes ont contribué à la réussite des économies les plus compétitives d’Afrique».
Ce rapport a indiqué que «les entreprises africaines peuvent devenir nettement plus compétitives, si les gouvernements africains et leurs partenaires internationaux améliorent l’accès aux financements, ne cèdent pas à la pression qui les pousse à ériger des obstacles au commerce, modernisent les infrastructures, améliorent les systèmes de soins de santé et d’éducation et renforcent les institutions».
Après un diagnostic sans complaisance, l’étude a proposé des lignes d’action à court et à long terme. Pour le court terme, elle a suggère de «renforcer l’accès aux services financiers par des mesures de promotion du marché et de maintenir les marchés ouverts aux échanges commerciaux. Il importe encore plus à présent de moderniser les mécanismes nécessaires à des systèmes financiers solides, efficaces et ouverts». Mais aussi de «maintenir les marchés ouverts aux échanges commerciaux. Aussi les dirigeants africains doivent-ils résister aux pressions politiques qui les poussent à ériger des obstacles au commerce, qui rendraient encore plus difficile la relance dans la région».
S’agissant du long terme, le rapport préconise des actions sur le plan : «l’infrastructure qui demeure l’un des obstacles majeurs à l’exercice de l’activité des entreprises en Afrique. L’énergie et les transports sont parmi les principaux obstacles à la croissance de la productivité et de la compétitivité en Afrique. Investir dans la modernisation des infrastructures non seulement placerait l’Afrique sur une trajectoire de croissance plus élevée, mais contribuerait aussi à la relance budgétaire à un moment crucial». Aussi sur «les systèmes d’éducation de base et de soins de santé qui sont inefficaces et brident l’exploitation du potentiel de production du continent. Ce domaine est peut-être celui qui vient au premier rang des priorités. Si les systèmes d’éducation et de soins de santé ne sont pas améliorés en Afrique, les entreprises continueront d’être freinées dans leur progression dans la chaîne de valorisation, et le développement économique sera entravé». Et enfin, «la bonne gouvernance et des instances dirigeantes solides et éclairées dont l’Afrique devrait offrir plus d’exemples. Des structures institutionnelles solides et transparentes ont contribué à la réussite des économies les plus compétitives d’Afrique».