Diagnostiquer l’impact des médias sociaux et médias en ligne dans les évènements du 23 et 27 juin passés, c’est ce qu’a fait ce samedi 16 Juillet l’APPEL (Association des Professionnels de Presse en Ligne) à la fondation Konrad Adenauer, dans son deuxième forum qui porte sur le rôle et les comportements des médias sociaux et des médias en ligne dans ces évènements qui ont marqué la conscience des sénégalais. Des spécialistes de l’information comme Cheikh Yérim Seck, Babacar Justin Ndiaye, Alioune Ndiaye, Mamadou Thiam…ont assisté à la conférence et ont analysé sous différents angles l’impact des différents journaux en ligne, de facebook, twitter…pendant ces évènements.
Des successions d’analyses diversifiées de spécialistes de l’information mais aussi d’acteurs de la presse en ligne ont rythmé les discussions dans la salle de conférence de la Fondation Konrad Adenauer. Tous sont convaincus d’un impact réel des médias sociaux et de la presse en ligne dans les évènements inoubliables du 23 et 27 juin 2011. C’est ce qui fait d’ailleurs dire au chroniqueur et consultant en communication, Mamadou Thiam qu’ « on quitte les médias de diffusion pour les médias de communication avec facebook », d’où une illimitation des interventions. Facebook, souvent considéré comme un moyen de divertissement par les sénégalais a offert un tout autre visage lors des évènements qui ont suivi le retrait du projet de loi instituant le ticket présidentiel élu au quart de tour. Non seulement un véritable moyen d’information, «les infos sur facebook sont Co-construites avec des publications suivies d’interventions » a confié l’expert en communication, Mamadou Thiam. Le journaliste politologue, Babacar Justin Ndiaye, impressionné par la capacité des médias en ligne parle aussi de « huis clos rendu impossible par les médias sociaux et la presse en ligne», tout en affirmant que «beaucoup de progrès ont été obtenus à partir de ces médias». Si les médias classiques ont couvert de manière considérable les manifestations du 23 et 27 juin passés, la presse en ligne en aussi fait autant. Son rôle a été presque décisif. Les acteurs de ce médium affirment même avoir fait plus que les autres.
C’est ce grand impact que veut souligner le directeur de publication du journal en ligne PRESSAFRIK, Ibrahima Lissa Faye qui renseigne : « la presse en ligne a servi de support et de référence à la presse traditionnelle. Elle a beaucoup aidé dans l’orientation rédactionnelle, dans le traitement des informations lors de ces évènements». Il a, dans le même sillage, précisé que «les sénégalais, l’opinion de manière générale a été tellement à l’affût qu’un article posté peut rapidement et valablement enregistrer entre 5000 ou 10000 lectures en 1mn».
Le directeur de publication de Ferloo.com, Abdourahmane Sy a lui aussi abondé dans le même sens. Il a fait savoir que la presse en ligne a déployé en même temps que les médias classiques la même armada ou plus. «C’est presque en temps réel que des vidéos, des articles et des photos sont postés. Les journaux en ligne ont été les premiers à publier certaines informations qu’ils ont réussi à vérifier, à recouper».
Pour un moyen d’information aussi usité dans des évènements aussi importants, la peine à s’imposer constitue pourtant un réel problème avec des insuffisances par rapport aux médias classiques. Un fait que Cheikh Yérim Seck, par ailleurs membre de l’APPEL et directeur de Dakaractu.com qualifie de «manque de personnalité» de la presse en ligne. Il a fait référence aux pays développés où les sites d’information ont fini de s’imposer, de prendre le dessus même sur le journal originel. Il n’a, cependant, pas manqué de souligner les atouts dont aurait pu bénéficier la presse en ligne avec son nombre important d’internautes, en donnant l’exemple du journal «Le monde» qui est dépassé de loin par le monde.fr en matière de vente et de publicité. Un reporter du portail Seneweb, Ndèye Maty Diagne a tenu à faire comprendre le rôle de la presse en ligne dans ces évènements. Pour elle, dans certains cas, elle a été plus rapide et était à des endroits où il n’y avait encore ni télé, ni radio. Le plus intéressant dans le travail des nouveaux médias est, selon elle, l’instantanéité mais aussi la synthèse de tous les médias à savoir la télévision la radio la presse écrite avec la possibilité de mettre rapidement (vidéos, photos, textes et son).
Cheikh Yerim Seck n’a pas manqué d’égratigner la suprématie du portail Seneweb.com. Il a dénoncé le fait que tous les articles les plus importants ou intéressants des autres sites et journaux se retrouvent sur cette plateforme. Ce qui explique le fait que les internautes ne sentent pas, selon lui, la nécessité d’aller sur les autres sites.
Le secrétaire général du Groupe Futurs Médias, par ailleurs, modérateur du Forum, Alioune Ndiaye a, pour sa part, estimé que Seneweb peut être caractérisé comme un «média de substitution des sénégalais de la diaspora».
Des successions d’analyses diversifiées de spécialistes de l’information mais aussi d’acteurs de la presse en ligne ont rythmé les discussions dans la salle de conférence de la Fondation Konrad Adenauer. Tous sont convaincus d’un impact réel des médias sociaux et de la presse en ligne dans les évènements inoubliables du 23 et 27 juin 2011. C’est ce qui fait d’ailleurs dire au chroniqueur et consultant en communication, Mamadou Thiam qu’ « on quitte les médias de diffusion pour les médias de communication avec facebook », d’où une illimitation des interventions. Facebook, souvent considéré comme un moyen de divertissement par les sénégalais a offert un tout autre visage lors des évènements qui ont suivi le retrait du projet de loi instituant le ticket présidentiel élu au quart de tour. Non seulement un véritable moyen d’information, «les infos sur facebook sont Co-construites avec des publications suivies d’interventions » a confié l’expert en communication, Mamadou Thiam. Le journaliste politologue, Babacar Justin Ndiaye, impressionné par la capacité des médias en ligne parle aussi de « huis clos rendu impossible par les médias sociaux et la presse en ligne», tout en affirmant que «beaucoup de progrès ont été obtenus à partir de ces médias». Si les médias classiques ont couvert de manière considérable les manifestations du 23 et 27 juin passés, la presse en ligne en aussi fait autant. Son rôle a été presque décisif. Les acteurs de ce médium affirment même avoir fait plus que les autres.
C’est ce grand impact que veut souligner le directeur de publication du journal en ligne PRESSAFRIK, Ibrahima Lissa Faye qui renseigne : « la presse en ligne a servi de support et de référence à la presse traditionnelle. Elle a beaucoup aidé dans l’orientation rédactionnelle, dans le traitement des informations lors de ces évènements». Il a, dans le même sillage, précisé que «les sénégalais, l’opinion de manière générale a été tellement à l’affût qu’un article posté peut rapidement et valablement enregistrer entre 5000 ou 10000 lectures en 1mn».
Le directeur de publication de Ferloo.com, Abdourahmane Sy a lui aussi abondé dans le même sens. Il a fait savoir que la presse en ligne a déployé en même temps que les médias classiques la même armada ou plus. «C’est presque en temps réel que des vidéos, des articles et des photos sont postés. Les journaux en ligne ont été les premiers à publier certaines informations qu’ils ont réussi à vérifier, à recouper».
Pour un moyen d’information aussi usité dans des évènements aussi importants, la peine à s’imposer constitue pourtant un réel problème avec des insuffisances par rapport aux médias classiques. Un fait que Cheikh Yérim Seck, par ailleurs membre de l’APPEL et directeur de Dakaractu.com qualifie de «manque de personnalité» de la presse en ligne. Il a fait référence aux pays développés où les sites d’information ont fini de s’imposer, de prendre le dessus même sur le journal originel. Il n’a, cependant, pas manqué de souligner les atouts dont aurait pu bénéficier la presse en ligne avec son nombre important d’internautes, en donnant l’exemple du journal «Le monde» qui est dépassé de loin par le monde.fr en matière de vente et de publicité. Un reporter du portail Seneweb, Ndèye Maty Diagne a tenu à faire comprendre le rôle de la presse en ligne dans ces évènements. Pour elle, dans certains cas, elle a été plus rapide et était à des endroits où il n’y avait encore ni télé, ni radio. Le plus intéressant dans le travail des nouveaux médias est, selon elle, l’instantanéité mais aussi la synthèse de tous les médias à savoir la télévision la radio la presse écrite avec la possibilité de mettre rapidement (vidéos, photos, textes et son).
Cheikh Yerim Seck n’a pas manqué d’égratigner la suprématie du portail Seneweb.com. Il a dénoncé le fait que tous les articles les plus importants ou intéressants des autres sites et journaux se retrouvent sur cette plateforme. Ce qui explique le fait que les internautes ne sentent pas, selon lui, la nécessité d’aller sur les autres sites.
Le secrétaire général du Groupe Futurs Médias, par ailleurs, modérateur du Forum, Alioune Ndiaye a, pour sa part, estimé que Seneweb peut être caractérisé comme un «média de substitution des sénégalais de la diaspora».
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