Les manifestations contre la décision du Conseil Constitutionnel se sont soldées par la mort de deux personnes à Podor. Une tragédie qui a suscité l’intervention de la mairesse de la ville qui crie à un « assassinat ».
« J’apprécierai sur place avec les populations de Podor, je sais aujourd’hui qu’il y a un fort sentiment de révolte qui les anime », s’est inquiétée ce lundi Me Aissata Tall Sall en partance pour Podor. Cependant « jusqu’où ira-t-on ? » s’est-elle interrogée avant de poursuivre « je ne le sais pas, je vais aller à Podor, je vais essayer de maitriser la situation pour autant qu’elle soit encore maitrisable, parce que les cœurs sont gros de chagrins, les citoyens crient à l’injustice. Ils ne comprennent pas ce qui s’est passé et ils n’acceptent pas cette situation. Ils veulent surtout qu’on en tire les sanctions ».
La responsable socialiste semble consciente de la difficulté de son défi consistant à maitriser la situation. A cet effet, elle envisage de « juger sur place ». Par ailleurs, « il faut appeler à la paix pour des oreilles qui veulent entendre la chanson de la paix », se désole-elle dans les colonnes du journal « L’observateur », tout en précisant que « celles de Wade ne l’entendent pas, il n’est pas un homme de paix, c’est un homme de violence. Et comme je dis, son fauteuil ne vaut pas plus que la vie de nos concitoyens ».
Les échauffourées entre services d’ordre et élèves de Podor qui contestaient la décision du Conseil Constitutionnel favorable à Abdoulaye Wade, ont occasionné ce lundi la mort de deux personnes et plus de 07 blessés graves.
« J’apprécierai sur place avec les populations de Podor, je sais aujourd’hui qu’il y a un fort sentiment de révolte qui les anime », s’est inquiétée ce lundi Me Aissata Tall Sall en partance pour Podor. Cependant « jusqu’où ira-t-on ? » s’est-elle interrogée avant de poursuivre « je ne le sais pas, je vais aller à Podor, je vais essayer de maitriser la situation pour autant qu’elle soit encore maitrisable, parce que les cœurs sont gros de chagrins, les citoyens crient à l’injustice. Ils ne comprennent pas ce qui s’est passé et ils n’acceptent pas cette situation. Ils veulent surtout qu’on en tire les sanctions ».
La responsable socialiste semble consciente de la difficulté de son défi consistant à maitriser la situation. A cet effet, elle envisage de « juger sur place ». Par ailleurs, « il faut appeler à la paix pour des oreilles qui veulent entendre la chanson de la paix », se désole-elle dans les colonnes du journal « L’observateur », tout en précisant que « celles de Wade ne l’entendent pas, il n’est pas un homme de paix, c’est un homme de violence. Et comme je dis, son fauteuil ne vaut pas plus que la vie de nos concitoyens ».
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