L’Etat ne recule pas. Malgré les menaces des ex-agents du Fonds National de Promotion de la Jeunesse (FNPJ), de l’Agence Nationale pour l’Emploi des Jeunes (ANEJ), de l’Agence Nationale d’Appui aux Marchands Ambulants et l’Agence pour l’Emploi des Jeunes de la Banlieue (AJEB), le gouvernement passe à la vitesse supérieure. Après leur suppression annoncée, place à la liquidation.
C’est hier mardi vers les coups de 10 heures que le liquidateur accompagné d’un inspecteur du Trésor s’est présenté au FNPJ. Ce, nous dit notre source après l’AJEB en début de semaine, l’ANEJ et l’ANAMA le même mardi. Du mobilier de bureau au parc automobile en passant par les machines, ordinateurs et tables, ils n’ont rien laissé au hasard dans leur état des lieux du bâtiment sis sur l’avenue Bourguiba. Devant le désormais ancien Directeur général du Fonds, le liquidateur et l’inspecteur se sont enfermés avec le Directeur des projets et le staff technique. Qu’est-ce qu’ils se sont dits ? Mystère et boule de gomme.
Mais ce qui est sûr, c’est que les ex-agents du FNPJ dénoncent l’appel à candidature de 14 directions lancé il y a plus de dix (10) alors que 227 agents dont près de 137 à l’AJEB, une trentaine au FNPJ, une quarantaine à l’ANEJ et une vingtaine à l’ANAMA sont dans l’attente d’un redéploiement au nouveau de la nouvelle Agence Nationale de la Promotion des Jeunes (ANPEJ). Au courant de rien, ils se tournent les pouces à longueur de journée.
Selon eux, une étude au préalable devait être faite mais le régime Sall en place a mis la charrue avant les bœufs. Ils réclament toujours leurs salaires de deux (2) à quatre (4) mois selon les agences.
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