Exclusif - La vérité sur les limites et obligations du Conseil constitutionnel sur les recours



Les candidats, l’opinion publique nationale et internationale devront prendre encore leur mal en patience. Le Conseil constitutionnel ne va donner sa décision sur ces recours déposés hier, samedi par les différents candidats que d’ici 72h ou même plus. Contrairement au premier dépôt de candidature, la loi ne l’enferme pas dans un délai. La loi lui permet, selon une source bien informée, de prendre le temps de bien étudier les requêtes, s’il le faut même procéder à des investigations avant de se prononcer. Celle-ci a toutefois indiqué que même s’il n’est pas tenu de respecter un délai précis, sa décision devra tomber avant l’ouverture de la campagne électorale. Cette source bien introduite au Conseil constitutionnel a, dans la foulée, renseigné que les cinq membres sont cette fois-ci obligés de motiver leurs décisions.

L’examen de ces recours prend un plus de temps que prévu parce qu’il y en a beaucoup. L’institution judiciaire a enregistré près de 10 recours. En effet, les candidats regroupés sous la bannière du M23, Macky Sall, Amsatou Sow Sidibé visent l’invalidité de la candidature du président Abdoulaye Wade. Chacun de ses recours a une formulation différente mais avec quasiment le même fond, le même le but. Ils peuvent ainsi mettre les cinq sages dans une position inconfortable car ces requêtes les obligent à traiter dans le fond la candidature du président de la République sortant.

Les trois candidats indépendants dont leur candidature a été invalidée sont revenus à la charge avec des arguments de taille. Ils tentent de démontrer qu’ils ont bien que de 10 mille signatures exigées pour un candidat indépendant à l’élection présidentielle au Sénégal. Il s’agit bien entendu de Youssou Ndour, Kéba Keinde et d’Abdourahmane Sarr.

Le Parti Démocratique Sénégalais (PDS) au pouvoir s’est attaqué aux candidatures de ses ex-affidés à savoir Macky Sall, Idrissa et Cheikh Tidiane Gadio. Ils ont mis en avant le fait que ces candidats ne seraient pas en règle avec le fisc mais il y a une botte secrète sur laquelle ils ne se sont pas prononcés. Des surprises aussi sont à attendre dans ces recours.


Dimanche 29 Janvier 2012 11:19


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