Une mission d’évaluation technique de l’Organisation des nations unies (Onu), conduite par Raisedon Zenenga, a séjourné en Côte d’Ivoire du 12 au 22 avril 2010. Cette mission a rencontré les acteurs politiques ivoiriens. A savoir, le chef de l’Etat, le premier ministre, les Forces nouvelles (Fn), les présidents de la Commission électorale indépendante (Cei) et du Conseil constitutionnel, les partis politiques (Fpi, Pdci et Rdr). La délégation onusienne s’est même rendue à Ouagadougou pour rencontrer le Facilitateur du dialogue interivoirien, le président du Faso, Blaise Compaoré.
L’objectif de la mission selon Raisedon Zenenga, était d’écouter les différentes parties et surtout de s’informer et de constater les progrès et les blocages dans l’application de l’accord politique de Ouagadougou (Apo). Au terme de la mission, la délégation de l’Onu a tenu une rencontre-bilan au siège de l’Onuci à Sébroko dans la Commune d’Attécoubé le mardi 20 avril 2010, avant de quitter la Côte d’Ivoire, le jeudi 22 avril dernier dans la soirée. Au cours de cette rencontre qui a regroupé les Ambassadeurs des grandes puissances européennes et américaines, la mission onusienne a qualifié la situation, en Côte d’Ivoire, d’alarmante. Selon une source-témoin, les participants à la réunion ‘’sécrète’’, ont conclu avec les envoyés de Ban Ki moon, que les voyants sont au rouge au plan politique en Côte d’Ivoire. En clair, précise notre source, la délégation onusienne estime que nonobstant l’assurance que donnent les différentes parties à aller aux urnes, elles ne sont pas en mesure de s’entendre pour aller aux élections. Par ailleurs, Raisedon Zenenga et sa délégation, ont pris à leur compte les conclusions du récent rapport des experts de l’Onu, sur la Côte d’Ivoire. A savoir qu’il y a réarmement au niveau des deux ex-belligérants (Forces nouvelles et campprésidentiel) et qu’il y a un véritable risque de reprise des hostilités.
La mission d’évaluation de l’Onu, face au péril qui guète la Côte d’Ivoire, a promis de faire dans les brefs délais, un rapport détaillé au conseil de sécurité de l’Onu, assorti de propositions concrètes, qui s’appuieraient sur celles faites par les personnalités présentes à la rencontre. Entre autres propositions, la mission pourrait demander à l’institution mondiale, de durcir le ton et de renforcer les sanctions à l’endroit des acteurs qui bloquent le processus de paix en Côte d’Ivoire. Mieux, elle pourrait proposer que l’Onu change de mandat dans la crise ivoirienne. Ainsi, l’Onuci pourrait passer d’un mandat d’accompagnement à un mandat d’imposition, avec le renforcement des pouvoirs du représentant spécial du secrétaire général de l’Onu et de Licorne qui est la Force de réaction rapide de l’Onuci, en Côte d’Ivoire.
Mais dans le cadre de la mise en œuvre de ces différentes recommandations, la mission onusienne souhaite que la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest (Cedeao) soit d’abord informée et donne par la suite, son quitus pour la mise en œuvre des recommandations. C’est dire que le prochain rapport du conseil de sécurité de l’Onu, pourrait revêtir le manteau de la coercition.
L’objectif de la mission selon Raisedon Zenenga, était d’écouter les différentes parties et surtout de s’informer et de constater les progrès et les blocages dans l’application de l’accord politique de Ouagadougou (Apo). Au terme de la mission, la délégation de l’Onu a tenu une rencontre-bilan au siège de l’Onuci à Sébroko dans la Commune d’Attécoubé le mardi 20 avril 2010, avant de quitter la Côte d’Ivoire, le jeudi 22 avril dernier dans la soirée. Au cours de cette rencontre qui a regroupé les Ambassadeurs des grandes puissances européennes et américaines, la mission onusienne a qualifié la situation, en Côte d’Ivoire, d’alarmante. Selon une source-témoin, les participants à la réunion ‘’sécrète’’, ont conclu avec les envoyés de Ban Ki moon, que les voyants sont au rouge au plan politique en Côte d’Ivoire. En clair, précise notre source, la délégation onusienne estime que nonobstant l’assurance que donnent les différentes parties à aller aux urnes, elles ne sont pas en mesure de s’entendre pour aller aux élections. Par ailleurs, Raisedon Zenenga et sa délégation, ont pris à leur compte les conclusions du récent rapport des experts de l’Onu, sur la Côte d’Ivoire. A savoir qu’il y a réarmement au niveau des deux ex-belligérants (Forces nouvelles et campprésidentiel) et qu’il y a un véritable risque de reprise des hostilités.
La mission d’évaluation de l’Onu, face au péril qui guète la Côte d’Ivoire, a promis de faire dans les brefs délais, un rapport détaillé au conseil de sécurité de l’Onu, assorti de propositions concrètes, qui s’appuieraient sur celles faites par les personnalités présentes à la rencontre. Entre autres propositions, la mission pourrait demander à l’institution mondiale, de durcir le ton et de renforcer les sanctions à l’endroit des acteurs qui bloquent le processus de paix en Côte d’Ivoire. Mieux, elle pourrait proposer que l’Onu change de mandat dans la crise ivoirienne. Ainsi, l’Onuci pourrait passer d’un mandat d’accompagnement à un mandat d’imposition, avec le renforcement des pouvoirs du représentant spécial du secrétaire général de l’Onu et de Licorne qui est la Force de réaction rapide de l’Onuci, en Côte d’Ivoire.
Mais dans le cadre de la mise en œuvre de ces différentes recommandations, la mission onusienne souhaite que la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest (Cedeao) soit d’abord informée et donne par la suite, son quitus pour la mise en œuvre des recommandations. C’est dire que le prochain rapport du conseil de sécurité de l’Onu, pourrait revêtir le manteau de la coercition.