Suite à l’exécution dimanche dernier par la Gambie de neuf détenus condamnés à mort dont une Sénégalaise, des associations sénégalaises des droits de l’Homme ont marqué leur mécontentement. Réunies hier au siège de la Rencontre africaine pour la défense des droits de l’Homme (Raddho), elles ont décidé de prendre des mesures de rétorsion contre le régime du président Yahya Jammeh. La première mesure consiste à appeler à la délocalisation immédiate du siège de la Commission des droits de l’homme et des peuples. «Parce qu’on ne peut pas admettre que ce siège soit aujourd’hui dans un pays où on viole de manière délibérée et cynique le droit à la vie, le droit à l’intégrité physique et à la sécurité de la personne», informe Alioune Tine, président de la (Raddho). Il appelle par ailleurs les membres de cette Commission à «ne plus siéger à Banjul tant que Yahya Jammeh est au pouvoir». Au nom de ses partenaires, Alioune Tine demande à toutes les organisations de la société civile et des droits de l’homme «de boycotter les réunions qui ont lieu à Banjul ».
Me Assane Dioma Ndiaye, de la Ligue sénégalaise des droits humains (Lsdh), s’est dit meurtri par le mutisme des autorités sénégalaises. «Nous avons fait des alertes précoces et nous n’avons pas été soutenus par notre Etat qui dit ne pas être au courant de ces exécutions». Selon lui, le rôle de tout Etat, c’est d’assister et de porter secours à ses citoyens. «Aujourd’hui on constate que nos gouvernants n’assistent pas leurs nationaux et nous sommes tristes de constater cela en interpellant de nouveau le gouvernement sénégalais pour qu’il rappelle son ambassadeur de la Gambie au moins en consultation, qu’il nous dise la procédure», a-t-il indiqué.
Il ajoute par ailleurs qu’en Gambie, «il n’y a que des juges privés et pas dejuges fonctionnels». «Aucun juge gambien n’accepterait de juger dans les conditions imposées par Yahya Jammeh. Les juges sont des Ghanéens, des Nigérians ou des Sierra-Léonais qui bénéficient des contrats à durée déterminée et sont payés à coût de milliards en exécutant les sales besognes de Yahya Jammeh», renseigne Assane Dioma Ndiaye.
Pour Seydou Gassama, Secrétaire général d’Amnesty International Sénégal, «ces exécutions ne sont que des assassinats déguisés derrière lesquels se cache le président gambien». Pour lui, «cette série d’assassinats est un défi lancé à Union africaine qui a envoyé le ministre des Affaires étrangères du Benin et à l’Union européenne dont les différents ambassadeurs ont rencontré le ministre des Affaires étrangères de Gambie».
C’est dans ce sillage qu’il compte saisir les institutions politiques africaines et internationales pour leur demander de ne plus admettre le président gambien Yahya Jammeh dans leurs manifestations, suite à l'exécution par Banjul de neuf prisonniers condamnés à mort. «Nous allons saisir les institutions politiques comme la Cedeao, l’Union Africaine, l’Onu pour que le président Gambien ne participe plus à leurs manifestations», renchérit Seydou Gassama de l’Amesty International.
En ricochet, Seydou Gassama informe que c’est une voyante Sénégalaise qui a ordonné à Yahya Jammeh de faire cette exécution sinon il allait mourir d’ici 100 jours. Pour ne pas la nommer, le Secrétaire général d’Amnesty international interpelle les journalistes Sénégalais, qui donnent la parole à cette dame, de s’intéresser à des choses plus utiles qu’aux prédictions de cette dame qui n’ont ni fondement ni suite.
Avec Sudonline
Me Assane Dioma Ndiaye, de la Ligue sénégalaise des droits humains (Lsdh), s’est dit meurtri par le mutisme des autorités sénégalaises. «Nous avons fait des alertes précoces et nous n’avons pas été soutenus par notre Etat qui dit ne pas être au courant de ces exécutions». Selon lui, le rôle de tout Etat, c’est d’assister et de porter secours à ses citoyens. «Aujourd’hui on constate que nos gouvernants n’assistent pas leurs nationaux et nous sommes tristes de constater cela en interpellant de nouveau le gouvernement sénégalais pour qu’il rappelle son ambassadeur de la Gambie au moins en consultation, qu’il nous dise la procédure», a-t-il indiqué.
Il ajoute par ailleurs qu’en Gambie, «il n’y a que des juges privés et pas dejuges fonctionnels». «Aucun juge gambien n’accepterait de juger dans les conditions imposées par Yahya Jammeh. Les juges sont des Ghanéens, des Nigérians ou des Sierra-Léonais qui bénéficient des contrats à durée déterminée et sont payés à coût de milliards en exécutant les sales besognes de Yahya Jammeh», renseigne Assane Dioma Ndiaye.
Pour Seydou Gassama, Secrétaire général d’Amnesty International Sénégal, «ces exécutions ne sont que des assassinats déguisés derrière lesquels se cache le président gambien». Pour lui, «cette série d’assassinats est un défi lancé à Union africaine qui a envoyé le ministre des Affaires étrangères du Benin et à l’Union européenne dont les différents ambassadeurs ont rencontré le ministre des Affaires étrangères de Gambie».
C’est dans ce sillage qu’il compte saisir les institutions politiques africaines et internationales pour leur demander de ne plus admettre le président gambien Yahya Jammeh dans leurs manifestations, suite à l'exécution par Banjul de neuf prisonniers condamnés à mort. «Nous allons saisir les institutions politiques comme la Cedeao, l’Union Africaine, l’Onu pour que le président Gambien ne participe plus à leurs manifestations», renchérit Seydou Gassama de l’Amesty International.
En ricochet, Seydou Gassama informe que c’est une voyante Sénégalaise qui a ordonné à Yahya Jammeh de faire cette exécution sinon il allait mourir d’ici 100 jours. Pour ne pas la nommer, le Secrétaire général d’Amnesty international interpelle les journalistes Sénégalais, qui donnent la parole à cette dame, de s’intéresser à des choses plus utiles qu’aux prédictions de cette dame qui n’ont ni fondement ni suite.
Avec Sudonline
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