Surnommé le « shérif de Bangui », Robert Yékoua-Ketté est accusé par HRW d’une dizaine de meurtres extrajudiciaires, dix-huit exécutions vérifiées, documentées et de douze autres, selon des informations jugées crédibles. Il a été limogé, le 8 juin dernier, par le gouvernement du président Faustin-Archange Touadéra.
Robert Yékoua-Ketté affirme ne pas avoir de comptes à rendre à Human Rights Watch et que c’est l’OCRB qu’il faut interroger.
« Je n’ai pas de problèmes. Je n’ai pas de comptes à rendre à Human Rights Watch. Il faut voir que c’est l’institution de l’Office central de répression du banditisme qui est en cause. Ce n’est pas Yékoua-Ketté qui a créé l’OCRB. Donc, on ne peut pas indexer Yékoua-Ketté qui a été nommé là pour réprimer le banditisme dans le cadre même des attributions de l’OCRB. C’est tout. Il n’a rien à voir avec cette histoire que nous raconte HRW. Donc, je m’arrête là », a-t-il fait savoir à RFI.
Yékoua-Ketté renvoie la balle à l'OCRB
Mais alors, que répond-il aux accusations de l’organisation de défense des droits de l’homme portant notamment sur les dix-huit exactions extrajudiciaires ? Robert Yékoua-Ketté insiste et dit ne pas comprendre. « Non, mais écoutez. Vous parlez de quoi, là ? De tueries extrajudiciaires ? Moi, je ne sais pas. De toute façon, ce n’est pas Yékoua-Ketté qui l’a fait, c’est l’Office central de répression du banditisme. Ce n’est pas un individu, c’est l’OCRB », a-t-il insisté.
Enfin, sur le fait de savoir pourquoi on l’appelait le « shérif de Bangui» et si ce n'était parce qu’il avait la gâchette trop rapide, Yékoua-Ketté, se veut péremptoire : « J’ai commencé à porter le chapeau depuis mon enfance. Vous parlez de gâchette rapide. Moi, je ne sais pas. Gâchette rapide, ça c’est vous qui le dites », a-t-il souligné.
Chapeau de cowboy vissé sur la tête, le « shérif de Bangui » pourrait répondre à la justice centrafricaine si une enquête est ouverte.
Source: Rfi.fr
Robert Yékoua-Ketté affirme ne pas avoir de comptes à rendre à Human Rights Watch et que c’est l’OCRB qu’il faut interroger.
« Je n’ai pas de problèmes. Je n’ai pas de comptes à rendre à Human Rights Watch. Il faut voir que c’est l’institution de l’Office central de répression du banditisme qui est en cause. Ce n’est pas Yékoua-Ketté qui a créé l’OCRB. Donc, on ne peut pas indexer Yékoua-Ketté qui a été nommé là pour réprimer le banditisme dans le cadre même des attributions de l’OCRB. C’est tout. Il n’a rien à voir avec cette histoire que nous raconte HRW. Donc, je m’arrête là », a-t-il fait savoir à RFI.
Yékoua-Ketté renvoie la balle à l'OCRB
Mais alors, que répond-il aux accusations de l’organisation de défense des droits de l’homme portant notamment sur les dix-huit exactions extrajudiciaires ? Robert Yékoua-Ketté insiste et dit ne pas comprendre. « Non, mais écoutez. Vous parlez de quoi, là ? De tueries extrajudiciaires ? Moi, je ne sais pas. De toute façon, ce n’est pas Yékoua-Ketté qui l’a fait, c’est l’Office central de répression du banditisme. Ce n’est pas un individu, c’est l’OCRB », a-t-il insisté.
Enfin, sur le fait de savoir pourquoi on l’appelait le « shérif de Bangui» et si ce n'était parce qu’il avait la gâchette trop rapide, Yékoua-Ketté, se veut péremptoire : « J’ai commencé à porter le chapeau depuis mon enfance. Vous parlez de gâchette rapide. Moi, je ne sais pas. Gâchette rapide, ça c’est vous qui le dites », a-t-il souligné.
Chapeau de cowboy vissé sur la tête, le « shérif de Bangui » pourrait répondre à la justice centrafricaine si une enquête est ouverte.
Source: Rfi.fr
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