Existence des Fonds politiques de la présidence : le Pastef charge les membres de l’APR et demande des preuves

Suite et pas fin des débats autour des « fonds politiques ». Dans un communiqué en date de ce mardi 16 juillet, le Bureau politique du Pastef/les Patriotes « met au défi le Président Macky Sall d’apporter un démenti sur des affirmations du Chef de l’Etat, l’accusant d’avoir vidé en trois mois, avant son départ, les fonds politiques de la Présidence de la République » et demande aux (larbins et cire babouches de s’abstenir). Toutefois, le Pastef propose à ce que « les preuves de cette boulimie inélégante soient portées à la connaissance de la population ».
 
Le bureau politique du Pastef encourage le Président Bassirou Diomaye Faye et son Premier ministre Ousmane Sonko à poursuivre, « sans ralentir ni regarder dans le rétroviseur, leur noble mission de soulagement et de libération du peuple, bien que les tenants de l’Ancien et Pathétique Régime, qui a mis à genoux ce pays par des pratiques innommables et inimaginables trouvent encore matière à gesticuler et à narguer de leur arrogance et de leur outrecuidance les Sénégalais. Ignorance, suicide, stratégie d’anticipation ou tout cela en même temps ? Il est vrai que la peur panique peut expliquer leur fuite en avant », lit-on sur le communiqué.

Les Patriotes via le document ont également lancé un appel à leurs camarades et alliés à continuer « résolument le travail pour la transformation systémique du Sénégal. « Laissons les Assassins et Pillards de la République ainsi que leurs seconds couteaux et chiens de garde aboyer, monologuer et délirer.  Bientôt, leurs cris d’orfraie céderont la place à un silence assourdissant. Bientôt, les Sénégalais seront édifiés sur l’ampleur du massacre perpétré durant ces 12 années de magistère et les conséquences désastreuses qui en découlent. Le compte à rebours est lancé et personne n’échappera à l’obligation de reddition », note- on sur le document.

 A noter que face à la presse hier lundi, les membres de l’APR, avaient soutenu que les fonds politiques existent bel et bien et que les caisses n’ont jamais été vidés.