Une cinquantaine de capitaines de pirogues de la pêche en ligne, très inquiets de l’avenir de la pêche dans la langue de Barbarie, ont manifesté, jeudi, leur indignation à l’égard, les exploitants du gaz entre le Sénégal et la Mauritanie, notamment BP et de KOSMOS.
Ils accusent ces compagnies d’être responsables de la catastrophe écologique et économique que vivent les pêcheurs de la langue de Barbarie et exigent une nouvelle étude d’impact environnemental menée par un cabinet indépendant et neutre. Ils réclament également une compensation financière équitable pour les pêcheurs avant toute exploitation du gaz, ainsi que la mise en place de récifs artificiels. Ils interpellent les nouvelles autorités pour prendre en compte leurs préoccupations et sauver le secteur de la pêche.
Le secrétaire général de l’Association des Pêcheurs Artisanaux à la Ligne de Saint-Louis, Mame Moussa Ndiaye, parlant au nom de ses camarades estime que la faune et la flore marine, qui faisaient la richesse des récifs naturels au large de Saint-Louis, ont été détruites par ces compagnies gazières. De plus, la pollution des fonds marins, passée sous silence avec la bénédiction des autorités, aggrave la situation.
« Nous considérons ce refus de BP et KOSMOS de répondre aux objections des scientifiques et des autorités sur l'étude d'impact environnemental comme une défiance. Le gaz n’est pas encore sorti des fonds marins et déjà nous subissons les conséquences (rareté du poisson, précarité, immigration clandestine, pollution) de cette exploitation », regrette-t-il.
Mame Moussa Ndiaye a ajouté que les études réalisées sur l’impact de l’exploitation sont jugées inadaptées, bloquant ainsi la rentabilité de la pêche à Saint-Louis. « La zone tampon la plus poissonneuse n’est plus accessible, et les conséquences (rareté du poisson, précarité, immigration clandestine, pollution) sont déjà ressenties avant même que le gaz ne soit extrait des fonds marins », a-t-il regretté.
Face à ce constat, rapporte Seneweb, les pêcheurs posent des questions cruciales : qu’adviendra-t-il des pêcheurs de la langue de Barbarie lorsque les tankers méthaniers viendront se bousculer avec leurs embarcations en haute mer ? Et que se passera-t-il en cas de fuite de gaz dans l’environnement marin ? BP et KOSMOS restent incapables de fournir des réponses satisfaisantes.
Ils accusent ces compagnies d’être responsables de la catastrophe écologique et économique que vivent les pêcheurs de la langue de Barbarie et exigent une nouvelle étude d’impact environnemental menée par un cabinet indépendant et neutre. Ils réclament également une compensation financière équitable pour les pêcheurs avant toute exploitation du gaz, ainsi que la mise en place de récifs artificiels. Ils interpellent les nouvelles autorités pour prendre en compte leurs préoccupations et sauver le secteur de la pêche.
Le secrétaire général de l’Association des Pêcheurs Artisanaux à la Ligne de Saint-Louis, Mame Moussa Ndiaye, parlant au nom de ses camarades estime que la faune et la flore marine, qui faisaient la richesse des récifs naturels au large de Saint-Louis, ont été détruites par ces compagnies gazières. De plus, la pollution des fonds marins, passée sous silence avec la bénédiction des autorités, aggrave la situation.
« Nous considérons ce refus de BP et KOSMOS de répondre aux objections des scientifiques et des autorités sur l'étude d'impact environnemental comme une défiance. Le gaz n’est pas encore sorti des fonds marins et déjà nous subissons les conséquences (rareté du poisson, précarité, immigration clandestine, pollution) de cette exploitation », regrette-t-il.
Mame Moussa Ndiaye a ajouté que les études réalisées sur l’impact de l’exploitation sont jugées inadaptées, bloquant ainsi la rentabilité de la pêche à Saint-Louis. « La zone tampon la plus poissonneuse n’est plus accessible, et les conséquences (rareté du poisson, précarité, immigration clandestine, pollution) sont déjà ressenties avant même que le gaz ne soit extrait des fonds marins », a-t-il regretté.
Face à ce constat, rapporte Seneweb, les pêcheurs posent des questions cruciales : qu’adviendra-t-il des pêcheurs de la langue de Barbarie lorsque les tankers méthaniers viendront se bousculer avec leurs embarcations en haute mer ? Et que se passera-t-il en cas de fuite de gaz dans l’environnement marin ? BP et KOSMOS restent incapables de fournir des réponses satisfaisantes.