Trois ans après l’explosion d’un puits de gaz de Gadiaga, l’épouse de feu Henry Michael Gunning, ancien directeur des forage réclame une enquête technique indépendante menée par des experts internationaux neutres, confie Libération.
« Voici trois ans qu'est survenue l'explosion du puits gazier Sadiaratou-2, Sa-2 à Dieuleuk Peulh près du village de N'gadiaga. Mon très cher époux Henry Michael Gunning, qui occupait à l'époque les fonctions de directeur des forages de la société de forage Africa Unshore Drilling (Fortesa) a perdu la vie des suites de ses brûlures. Dès la survenue de l'accident, le procureur de Thiès s'est autosaisi et a diligenté une enquête confiée à la gendarmerie qui par ailleurs connait bien le secteur et l'a menée de manière très professionnelle. Le dossier de l’accident est pendant au tribunal de Thies. Depuis rien ne se passe », souligne la veuve d’Henry Gunning, Rokhaya Diallo Gunning.
Avant de dénoncer un autre accident mortel occasionnant le décès par noyade d'un jeune gendarme en poste sur le même site Sa-2. « Il faut rappeler que cet accident est arrivé dans un contexte où l'Etat du Sénégal s'est doté d'une nouvelle loi pétrolière, la loi n° 2019 03 du 01 février 2019 portant Code pétrolier. Cette loi définit clairement les missions des organes de l'Etat en charge du secteur des hydrocarbures. L'une des innovations majeures de cette loi est la nouvelle règlementation des opérations pétrolières qui figure en son annexe. En fait, cet accident n'est ni le premier, ni le dernier. On a l’impression que l'Etat a préféré se bander les yeux, se boucher les oreilles et la bouche », déplore Mme Gunning.
Pourtant, dit-elle, «la détermination des causes exactes au plan technique servirait l'Etat et à l'industrie pétro-gazière mondiale toute entière, en contribuant à l'amélioration de la gestion des opérations dans, ce qui est communément appelé les leçons apprises, les écoles spécialisées (…).
Par ailleurs Mme Rokhaya a signalé que « l’exploitation des gisements mis en évidence a produit et continuera à produire des millions de mètres cubes de gaz naturel vendus, dans le cas du Sénégal, pour la production d'électricité. Ce qui a généré des milliards de francs Cfa en revenus gaziers dans les caisses de l'Etat du Sénégal ».
« Voici trois ans qu'est survenue l'explosion du puits gazier Sadiaratou-2, Sa-2 à Dieuleuk Peulh près du village de N'gadiaga. Mon très cher époux Henry Michael Gunning, qui occupait à l'époque les fonctions de directeur des forages de la société de forage Africa Unshore Drilling (Fortesa) a perdu la vie des suites de ses brûlures. Dès la survenue de l'accident, le procureur de Thiès s'est autosaisi et a diligenté une enquête confiée à la gendarmerie qui par ailleurs connait bien le secteur et l'a menée de manière très professionnelle. Le dossier de l’accident est pendant au tribunal de Thies. Depuis rien ne se passe », souligne la veuve d’Henry Gunning, Rokhaya Diallo Gunning.
Avant de dénoncer un autre accident mortel occasionnant le décès par noyade d'un jeune gendarme en poste sur le même site Sa-2. « Il faut rappeler que cet accident est arrivé dans un contexte où l'Etat du Sénégal s'est doté d'une nouvelle loi pétrolière, la loi n° 2019 03 du 01 février 2019 portant Code pétrolier. Cette loi définit clairement les missions des organes de l'Etat en charge du secteur des hydrocarbures. L'une des innovations majeures de cette loi est la nouvelle règlementation des opérations pétrolières qui figure en son annexe. En fait, cet accident n'est ni le premier, ni le dernier. On a l’impression que l'Etat a préféré se bander les yeux, se boucher les oreilles et la bouche », déplore Mme Gunning.
Pourtant, dit-elle, «la détermination des causes exactes au plan technique servirait l'Etat et à l'industrie pétro-gazière mondiale toute entière, en contribuant à l'amélioration de la gestion des opérations dans, ce qui est communément appelé les leçons apprises, les écoles spécialisées (…).
Par ailleurs Mme Rokhaya a signalé que « l’exploitation des gisements mis en évidence a produit et continuera à produire des millions de mètres cubes de gaz naturel vendus, dans le cas du Sénégal, pour la production d'électricité. Ce qui a généré des milliards de francs Cfa en revenus gaziers dans les caisses de l'Etat du Sénégal ».