La prolifération des portables a quasiment provoqué leur extinction mais les bipeurs ou "pagers", que l'armée israélienne est accusée par le Hezbollah d'avoir fait exploser contre ses combattants mardi, continuent d'être employés pour communiquer dans certains secteurs, notamment les hôpitaux, en raison de leur fiabilité.
Ces petits boitiers permettent de recevoir des messages, alertes sonores ou numéros de téléphone en utilisant leur propre fréquence radio et donc sans passer par les réseaux de téléphonie mobile, qui peuvent connaître interruptions, problèmes de connections ou interception des communications.
C'est d'ailleurs un des arguments de vente de la société Spok, qui fabrique encore des bipeurs: "Ayez l'esprit tranquille avec des bipeurs dont le signal pénètre l'acier comme le métal, alors que celui d'un smartphone pourrait se retrouver bloqué", vante l'entreprise américaine sur son site.
"Les systèmes de bipeurs représentent un moyen de communication plus fiable par exemple en cas de panne d'un réseau wifi ou de téléphonie", assure également le fabricant Discover Systems.
Si les bipeurs ont connu leur heure de gloire en Occident dans les années 80 et 90 -- plus de 2,3 millions de personnes en détenaient ainsi en France en 1998 --, leur utilisation a surtout persisté aujourd'hui dans les établissements hospitaliers, notamment aux Etats-Unis.
Selon une étude du Journal of Hospital Medicine parue en 2017, près de 80% des médecins hospitaliers interrogés utilisaient des bipeurs et la moitié des messages reçus par ce biais étaient liés aux soins apportés aux patients.
Selon la société Spok, c'est en 1949 que le premier bipeur a été breveté aux Etats-Unis par l'inventeur Alfred Gross, pionnier de la communication sans fil, avant d'être utilisé dans un hôpital new-yorkais.
Le terme de "pager" a toutefois été officiellement déposé en 1959 par la société Motorola, qui a été un leader sur le marché pendant plusieurs décennies. Selon Spok, 61 millions de bipeurs étaient en circulation dans le monde en 1994 avant que les portables n'en sonnent le glas.
Le premier bipeur de Motorola, le Pageboy 1 créé en 1964, permettait d'envoyer par téléphone une alerte sonore avant que la technologie ne se perfectionne et permette, à partir des années 80, d'envoyer des messages écrits, pas systématiquement dans des usages légaux.
Très documentée, la série "The Wire" sur le trafic de drogue à Baltimore, dans l'est des Etats-Unis, montre ainsi comment les "pagers" sont aussi utilisés dans la vente de stupéfiants.
Ces petits boitiers permettent de recevoir des messages, alertes sonores ou numéros de téléphone en utilisant leur propre fréquence radio et donc sans passer par les réseaux de téléphonie mobile, qui peuvent connaître interruptions, problèmes de connections ou interception des communications.
C'est d'ailleurs un des arguments de vente de la société Spok, qui fabrique encore des bipeurs: "Ayez l'esprit tranquille avec des bipeurs dont le signal pénètre l'acier comme le métal, alors que celui d'un smartphone pourrait se retrouver bloqué", vante l'entreprise américaine sur son site.
"Les systèmes de bipeurs représentent un moyen de communication plus fiable par exemple en cas de panne d'un réseau wifi ou de téléphonie", assure également le fabricant Discover Systems.
Si les bipeurs ont connu leur heure de gloire en Occident dans les années 80 et 90 -- plus de 2,3 millions de personnes en détenaient ainsi en France en 1998 --, leur utilisation a surtout persisté aujourd'hui dans les établissements hospitaliers, notamment aux Etats-Unis.
Selon une étude du Journal of Hospital Medicine parue en 2017, près de 80% des médecins hospitaliers interrogés utilisaient des bipeurs et la moitié des messages reçus par ce biais étaient liés aux soins apportés aux patients.
Selon la société Spok, c'est en 1949 que le premier bipeur a été breveté aux Etats-Unis par l'inventeur Alfred Gross, pionnier de la communication sans fil, avant d'être utilisé dans un hôpital new-yorkais.
Le terme de "pager" a toutefois été officiellement déposé en 1959 par la société Motorola, qui a été un leader sur le marché pendant plusieurs décennies. Selon Spok, 61 millions de bipeurs étaient en circulation dans le monde en 1994 avant que les portables n'en sonnent le glas.
Le premier bipeur de Motorola, le Pageboy 1 créé en 1964, permettait d'envoyer par téléphone une alerte sonore avant que la technologie ne se perfectionne et permette, à partir des années 80, d'envoyer des messages écrits, pas systématiquement dans des usages légaux.
Très documentée, la série "The Wire" sur le trafic de drogue à Baltimore, dans l'est des Etats-Unis, montre ainsi comment les "pagers" sont aussi utilisés dans la vente de stupéfiants.